Vent d’automne

Par Virginie Pomerleau

Les feuilles tombent, le vent change et refroidit. Les tricots, les foulards et les bas de laine refont surface. Des paysages multicouleurs à couper le souffle; l’automne s’installe confortablement.

Rien de mieux que de s’emmitoufler dans une grosse doudou douce en pyjama one piece en se collant à la personne qu’on aime, chocolat chaud à la main (avec des guimauves bien sûr), à écouter Netflix. Ça l’air beau tout ça, n’est-ce pas?

Mais, on sait tous que la réalité ressemble plus à faire semblant qu’on gère bien notre session qui fly un peu trop vite à notre goût. D’essayer de rester présentable même avec une p’tite goutte de morve sur le bout du nez, une voix quasi inexistante ou qui sonne beaucoup trop du nez. C’est de pas croire comment la noirceur peut tomber aussi vite tout d’un coup. C’est d’essayer de faire quelque chose de pas si pire dans nos cheveux mêlés par le charmant vent. C’est aussi de se crémer à l’os pour protéger notre p’tite peau fragile qui était maintenant habituée de se faire dorer au soleil. Et de ne pas être capable de se lever, car le soleil, lui, est encore couché.

Malgré ces petits désagréments, rien n’égale l’odeur de l’automne; tellement subtile et douce. Les millions de trucs à saveur de citrouille m’épatent à chaque année. C’est aussi un bon moment pour prendre de bons bains chauds à relaxer et essayer de faire comme si on était pas en retard dans aucun cours, qu’on avait pas 36 000 travaux à remettre et qu’on avait le temps en masse de seulement contempler la beauté de la nature.