Deux opérateurs télécoms américains, AT&T et T-Mobile US, ainsi que l'australien Telstra ont annoncé une suspension temporaire de la vente ou de l'échange des Note 7, et les compagnies aériennes continuent d'interdire son utilisation en vol depuis le nouvel incident survenu la semaine dernière dans un avion américain. Le 2 septembre, le premier fabricant mondial de smartphones avait annoncé le rappel d'au moins 2,5 millions de son Galaxy Note 7 dont la batterie risquait de s'enflammer.
Le groupe a commandé des batteries chez un autre fournisseur et commencé à livrer des appareils de remplacement seulement deux semaines plus tard. Mais le nouvel incident survenu le 5 octobre à bord d'un avion de la Southwest Airlines le replonge dans la tourmente.
Pour Eric Schiffer, spécialiste de la stratégie des marques et président du cabinet Reputation Management Consultants, "si le Note 7 est maintenu il pourrait conduire au plus important acte d'auto-destruction dans l'histoire des technologies modernes."
"Samsung doit passer le Note 7 par pertes et profits et le laisser au musée des horreurs à côté de la Ford Pinto", ajoute-t-il en faisant allusion à un scandale qui avait affecté le constructeur automobile Ford dans les années 1970.