Comme expliqué lors de ma précédente note, Allociné nous a convié, Madame et moi, à une avant première mondiale du nouveau Disney/Pixar, Wall-e. Le truc énorme, c’est que la presse spécialisée avait assisté à une projection le matin même, mais avec un embargo jusqu’au 30 juin. En gros, ils n’ont pas le droit de donner leur avis sur le film avant cette date. Moi, si, je peux dire que ce je veux. Risque minime tant je suis un gros fana de toutes les productions Pixar.
Comme toujours, un court-métrage amorce le film. Efficace, ptdr diraient les plus jeunes, c’est 5 minutes de bonne rigolade histoire de bien nous mettre dans l’ambiance. A ne louper sous aucun prétexte. Humour fin, adapté aux plus petits comme à nous, les plus grands. Enfin, le film démarre.
Le pitch : Wall-e est un robot utilitaire. Son rôle, compacter les déchets issus de la surconsommation du monde moderne dans lequel il a vu le jour. Contexte grave, probable aussi. Le hic, il est le dernier en fonctionnement et les humains ont abandonné cette bonne vieille Terre avec leurs détritus. Deuxième hic, Wall-e s’est créé une personnalité. Et on peut dire qu’il s’ennuie grave, malgré une improbable amie : une blatte. Un jour cependant, un autre robot arrive sur la Terre, à la recherche de quelque chose. Se robot se dénomme Eve. Disons le clairement, sans spoiler, Wall-e tombe instantanément amoureux d’elle.
Tout le talent de Pixar se retrouve dans cet univers. Réussir à humaniser des machines au travers de regards, de mouvements, d’intonations… Encore plus fort que Toy Story ou que le tendre regard du Chat Poté de Shrek. On remarquera aussi aisément des petites allusions à Apple (Steve Jobs a longtemps dirigé cette entité qui appartenait auparavant à LucasFilm). Les rendus 3D sont splendides, sans vouloir chercher à imiter la réalité (quel intérêt cela aurait d’ailleurs ?). Enfin, l’histoire est à double lecture. Histoire d’amour mais aussi une prise de conscience sur un monde qui nous incite à toujours consommer plus, sans penser aux conséquences. Sans penser tout court d’ailleurs ! Une compagnie et un état unique représentent cette pensée dans le film : B-N-L, (pour Buy n' Large). Bref, vous devez impérativement voir ce film. Wall-e est un des meilleurs Pixar (ce que je ne disais pas de Car par contre). Il sera en salle dès le 30 juillet et j’y retournerais avec plaisir pour partager ce délicieux moment avec ma fille (qui boude de ne pas avoir pu nous accompagner).La bande annonce (fr)
Le site officiel de Wall-e (fr)
La page Allociné de Wall-e
Le site buzz de Buy n' Large
Le Flickr de Wall-e builder