Des centaines à #Verdun contre la #TavernedeThor pour dire NON au #nazisme et au #racisme

Publié le 09 octobre 2016 par Mister Gdec

Nous étions plusieurs centaines, ce samedi après midi pluvieux, dans les rues du centre ville de Verdun, à venir montrer notre refus résolu, ferme et définitif, du retour de la bête immonde. Chacun(e) selon ses  moyens personnels, son arme favorite : lui par sa vigilance constante (ces gens là sont sournois, et lâches, peuvent surgir de n’importe où, n’importe quand), elle par ses chants, lui encore en criant des slogans, elle aussi, la petite, peut-être l’une des plus braves, qui avait dépassé si courageusement sa peur pour affirmer, par sa seule présence, son opposition à des idées qu’on croyait enfin révolues.

Car oui, en effet, pourquoi qualifier ces nazis dont il s’agit de « néo » ? Leurs idées détestables n’ont en effet rien de nouveau. Et ce qui nous unissait tenait en un seul cri, à destination des autorités elles-aussi, si frileuses, scandé en un slogan rassembleur, accompagné par la sono  :

les fachos DEHORS,

fermeture de la Taverne de Thor !

Cet endroit malfaisant, ce repaire de nazis, porteurs de haine, racistes on ne peut plus,  qui prônent la supériorité de leur race manifestement privée de lumière  (comme cette idée est ridicule), nous étions venus là, depuis Nancy, Strasbourg, Fribourg, et d’ailleurs, jusqu’à Verdun, pour demander sa disparition. En marchant, en criant, mais aussi en chantant, à l’image de ces deux chorales qui ont entonné des chants de paix et d’amour répondre à la haine…

On la souhaite rapide, cette fermeture du nid de nazis, question de salubrité publique. J’espère ne pas avoir à y revenir l’année prochaine encore. Les fascistes sont illégitimes, à Verdun comme ailleurs. Et cette rumeur ridicule, destinée à terroriser la population de Verdun pour tenter assez médiocrement comme à votre misérable ordinaire de nous faire paraître moins nombreux n’y a rien changé. Nous sommes le peuple, de toutes origines, sociales, ethniques, politiques et culturelles, unis en un même refus du retour de la peste brune. Et comme le dit le slogan, « La vermine raciste, fasciste, on l’élimine, ou on en crève. « 

(Pour info, l’ensemble du dossier que j’ai consacré à cette racaille et ses pratiques minables est consultable ici.)

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