⭐ Lumière, Le voyage de Svetlana de Carole Trébor
Nombre de pages : 384 pages
Éditeur : Rageot
Date de sortie : 5 octobre 2016
Langue : Français
ISBN-10 : 2700250931
ISBN-13 : 978-2700250930
Prix Éditeur : 14.90€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Entre raison et passion, ombre et lumière, le destin captivant de Svetlana.
Hantée par la dernière volonté de sa mère adoptive, Svetlana quitte le Paris des Lumières pour rejoindre la Russie des tsars. Au cours de ce voyage, elle rencontre des êtres mystérieux, Varlaam et Mira, et se découvre d’étonnants pouvoirs… Pour accepter sa véritable identité, Svetlana doit affronter sa part d’ombre. Et qui, de Boris l’officier d’élite, ou d’Aliocha, le paysan rebelle, l’aidera à se révéler à elle-même ?
⭐ Mon avis
Comme dirait si bien le beau Jon Snow : « Winter is coming ! ». Eh oui, l’hiver vient et de délicieux petits romans s’occupent de préparer le terrain en nous donnant de nouveau l’envie de rester sous une couette chaude, un thé brûlant pas loin et de grosses chaussettes roses H&M aux pieds. C’est ce que j’ai fais, chaque saison ses plaisirs, et malgré Halloween qui arrive (Halloween is coming c’est quand même mieux), je me suis retrouvée plongée en plein mois de décembre.
Des tempêtes de flocons sont sorties des pages, le chauffage à pété, mon cerveau s’est pétrifié et mon esprit s’en est allé en Russie avec Svetlana dans cette trépidante épopée.
Le fabuleux destin de Svetlana était, je vous préviens, plus aventureux que celui d’Amélie Poulin. C’est frissonnant d’excitation, tout juste revenue de mon voyage au pays de Poutine/Vodka/Faucille&Marteau que je me prépare à vous donner mon avis sur : Lumière, le voyage de Svetlana.
Dans l’Europe du XVIIIème siècle, Svetlana est une jeune fille de quinze ans d’origine russe qui habite à Paris avec son père adoptif, un homme de science. Sa mère adoptive est morte, son père est dépressif et leurs revenus laissent peu de place à un avenir pour la jeune fille. Voulant vendre des toiles de sa mère, elle trouve son carnet de voyage. Elle découvre que ses parents russes sont peut être en vie. Une étincelle d’espoir surgit dans son quotidien, et grâce au philosophe Diderot elle quitte la France pour gagner la Russie où elle espère retrouver ses parents naturels. De nombreux obstacles se dresseront sur sa route… Arrivera-t-elle à rencontrer ses parents ? Découvrira-t-elle qui elle est en réalité ?
Le voyage était génial, c’est un mot fort je sais, mais c’est le seul que j’ai trouvé afin de désigner les ascenseurs émotionnels que j’ai eu en lisant ce roman. J’ai même versé quelques larmes, ce qui est chose rare à part quand je suis dans la mauvaise période du mois. Là, j’étais juste prise par les sentiments. Carole Trébor a réussi à merveille à conter les péripéties de Svetlana et de son compagnon Aliocha – coup de cœur masculin livresque, si j’avais eu 12 ans, je l’aurais encore plus adoré.
Tous ces personnages baignés dans cette ambiance mystique slave se sont magnifiés, et cela à donner la recette du bonheur : un livre magnifique !
Je ne peux pas vous donner les clés de l’intrigue, mais je peux vous dire que je ne m’attendais pas aux solutions que l’auteur a données. Carole Trébor a indéniablement travaillé pour l’élaboration de son roman, en particulier pour les détails historiques ainsi que la mythologie russe que je ne connaissais pas du tout. Plus intéressant encore, l’intrigue se déroule au XVIIIème siècle dans l’Europe de la lumière et cela ouvre des portes sur l’histoire politique passionnante de la Russie de la terrible Catherine II. A côté de cela, les caractères des personnages étaient réalistes et s’inséraient à merveille dans le puzzle scénaristique de Carole Trébor.
Svetlana, lumière en Russe, est un personnage féminin tout en douceur et en nuances. Une adolescente, pas un pastiche de jeune fille inventée par une auteure plus âgée, une vraie adolescente. Ses réactions parfois puériles étaient tout à fait plausibles, en amour surtout où j’étais touchée par sa naïveté. En tant que fille des lumières, elle possède le savoir de ses parents adoptifs français et est éclairée par cette science. Mais, elle apprendra dans sa quête à faire preuve de tolérance. S’ouvrir aux autres, au monde qui l’entoure, lui permettra peu à peu d’en découvrir plus sur elle-même. La fille des lumières n’est pas que cela, elle est aussi autre chose…
L’amour y sera aussi une épreuve, un passage à l’âge adulte. Aliocha, le serf rebelle, Boris, l’officier d’élite représentent deux mondes différents. Cette histoire montre que la manière dont on regarde le monde n’est pas la même quand on ferme à moitié les yeux et que l’on reste campé sur ses positions.
Lumière est le voyage initiatique que toute jeune fille fait à un moment de sa vie quand elle se dirige vers l’âge adulte. Ce roman montre que l’on doit s’accepter, mais aussi accepter les différences des autres. Un voyage initiatique d’une clarté éblouissante. Il m’a profondément ému. Et c’est avec un extrait du livre que je choisis de terminer cette chronique :
D’un temple d’obscurantisme, telle une fulgurance
Tu surgis dans ma vie, telle une renaissance.
⭐ Lumière, Le voyage de Svetlana de Carole Trébor
Nombre de pages : 384 pages
Éditeur : Rageot
Date de sortie : 5 octobre 2016
Langue : Français
ISBN-10 : 2700250931
ISBN-13 : 978-2700250930
Prix Éditeur : 14.90€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Entre raison et passion, ombre et lumière, le destin captivant de Svetlana.
Hantée par la dernière volonté de sa mère adoptive, Svetlana quitte le Paris des Lumières pour rejoindre la Russie des tsars. Au cours de ce voyage, elle rencontre des êtres mystérieux, Varlaam et Mira, et se découvre d’étonnants pouvoirs… Pour accepter sa véritable identité, Svetlana doit affronter sa part d’ombre. Et qui, de Boris l’officier d’élite, ou d’Aliocha, le paysan rebelle, l’aidera à se révéler à elle-même ?
⭐ Mon avis
Comme dirait si bien le beau Jon Snow : « Winter is coming ! ». Eh oui, l’hiver vient et de délicieux petits romans s’occupent de préparer le terrain en nous donnant de nouveau l’envie de rester sous une couette chaude, un thé brûlant pas loin et de grosses chaussettes roses H&M aux pieds. C’est ce que j’ai fais, chaque saison ses plaisirs, et malgré Halloween qui arrive (Halloween is coming c’est quand même mieux), je me suis retrouvée plongée en plein mois de décembre.
Des tempêtes de flocons sont sorties des pages, le chauffage à pété, mon cerveau s’est pétrifié et mon esprit s’en est allé en Russie avec Svetlana dans cette trépidante épopée.
Le fabuleux destin de Svetlana était, je vous préviens, plus aventureux que celui d’Amélie Poulin. C’est frissonnant d’excitation, tout juste revenue de mon voyage au pays de Poutine/Vodka/Faucille&Marteau que je me prépare à vous donner mon avis sur : Lumière, le voyage de Svetlana.
Dans l’Europe du XVIIIème siècle, Svetlana est une jeune fille de quinze ans d’origine russe qui habite à Paris avec son père adoptif, un homme de science. Sa mère adoptive est morte, son père est dépressif et leurs revenus laissent peu de place à un avenir pour la jeune fille. Voulant vendre des toiles de sa mère, elle trouve son carnet de voyage. Elle découvre que ses parents russes sont peut être en vie. Une étincelle d’espoir surgit dans son quotidien, et grâce au philosophe Diderot elle quitte la France pour gagner la Russie où elle espère retrouver ses parents naturels. De nombreux obstacles se dresseront sur sa route… Arrivera-t-elle à rencontrer ses parents ? Découvrira-t-elle qui elle est en réalité ?
Le voyage était génial, c’est un mot fort je sais, mais c’est le seul que j’ai trouvé afin de désigner les ascenseurs émotionnels que j’ai eu en lisant ce roman. J’ai même versé quelques larmes, ce qui est chose rare à part quand je suis dans la mauvaise période du mois. Là, j’étais juste prise par les sentiments. Carole Trébor a réussi à merveille à conter les péripéties de Svetlana et de son compagnon Aliocha – coup de cœur masculin livresque, si j’avais eu 12 ans, je l’aurais encore plus adoré.
Tous ces personnages baignés dans cette ambiance mystique slave se sont magnifiés, et cela à donner la recette du bonheur : un livre magnifique !
Je ne peux pas vous donner les clés de l’intrigue, mais je peux vous dire que je ne m’attendais pas aux solutions que l’auteur a données. Carole Trébor a indéniablement travaillé pour l’élaboration de son roman, en particulier pour les détails historiques ainsi que la mythologie russe que je ne connaissais pas du tout. Plus intéressant encore, l’intrigue se déroule au XVIIIème siècle dans l’Europe de la lumière et cela ouvre des portes sur l’histoire politique passionnante de la Russie de la terrible Catherine II. A côté de cela, les caractères des personnages étaient réalistes et s’inséraient à merveille dans le puzzle scénaristique de Carole Trébor.
Svetlana, lumière en Russe, est un personnage féminin tout en douceur et en nuances. Une adolescente, pas un pastiche de jeune fille inventée par une auteure plus âgée, une vraie adolescente. Ses réactions parfois puériles étaient tout à fait plausibles, en amour surtout où j’étais touchée par sa naïveté. En tant que fille des lumières, elle possède le savoir de ses parents adoptifs français et est éclairée par cette science. Mais, elle apprendra dans sa quête à faire preuve de tolérance. S’ouvrir aux autres, au monde qui l’entoure, lui permettra peu à peu d’en découvrir plus sur elle-même. La fille des lumières n’est pas que cela, elle est aussi autre chose…
L’amour y sera aussi une épreuve, un passage à l’âge adulte. Aliocha, le serf rebelle, Boris, l’officier d’élite représentent deux mondes différents. Cette histoire montre que la manière dont on regarde le monde n’est pas la même quand on ferme à moitié les yeux et que l’on reste campé sur ses positions.
Lumière est le voyage initiatique que toute jeune fille fait à un moment de sa vie quand elle se dirige vers l’âge adulte. Ce roman montre que l’on doit s’accepter, mais aussi accepter les différences des autres. Un voyage initiatique d’une clarté éblouissante. Il m’a profondément ému. Et c’est avec un extrait du livre que je choisis de terminer cette chronique :
D’un temple d’obscurantisme, telle une fulgurance
Tu surgis dans ma vie, telle une renaissance.