“Quoi que vous fassiez nous vous prêtons main forte”, dit le site de la Bâloise, la fameuse société qui prétend être “in good company”.
Vraiment sûre cette affirmation ? pas vraiment, non …
Récemment nous avons eu connaissance de dégâts importants causés par un déménageur romand assuré auprès de la Bâloise à des clients à qui il a quand même été facturé pas loin de Fr. 15′000.– pour un déménagement important.
Six mois après le déménagement, et malgré toutes sortes d’interventions, cette magnifique assurance n’a toujours pas trouvé bon de venir voir les dégâts, car elle assure tout ça au m3. Et donc, si on vous abime 1m3 de livres ou 1 m3 de violon Stradivarius, aux conditions usuelles de l’ASTAG (et donc des petites lettres contractuelles de la Bâloise) ce m3 vaut Fr 500.–.
En résumé, pour quelques fois Fr. 500.– de dégâts, la bonne compagnie ne se déplace même pas, même si le contenu de ce m3 vaut cinq fois plus cher que son forfait ….
Ainsi, affirmer qu’elle prête main forte en toutes circonstances est pour le moins captieux. Elle lime sur les prestations et oblige le client lésé à se retourner contre le transporteur pour qu’il répare les dommages causés qui excède cette fameuse barre de Fr. 500.– par m3.
Au moment de chercher un déménageur, et avant de signer un contrat, assurez-vous donc que non seulement ses assurances ¨couvrent les fameux Fr 500.– mais que votre transporteur se porte garant de dommages pour une somme nettement plus importante. Un m3 de canoë comme sur la page idyllique de la Bâloise ne vaut pas la même chose qu’un m3 de vieux journaux.
Et si tel n’est pas le cas, choisissez une … meilleure compagnie plus rassurante.
© iconographie La Bâloise