le macron " ¯ ", qui est un accent plat posé sur une lettre pour indiquer, par exemple, un ton haut en chinois ; il faut noter que le français ne l’utilise pas sauf pour les transcriptions de termes étrangers, notamment arabes, chinois et japonais. Donc pas de macron en français.
La linguiste Nina Catach (1923-1997) signale en 1989 un article de journal qui pose la question « Avons-nous besoin de deux accents ? », article qui propose l’utilisation du macron pour remplacer ses deux diacritiques de guingois que sont l'accent grave et l'accent aigu. On sait qu’en cas de doute, les enfants, et pas mal d’adultes d'ailleurs, utilisent volontiers l’accent plat pour masquer leur ignorance.
Nina Catach a beaucoup contribué à la réforme de l’orthographe de 1990 sous l’impulsion de Michel Rocard. Grâce à cette réforme on écrit allègement, avènement, cèleri, je cèderai, crèmerie, nous gèrerions, réglementaire, sècheresse, vènerie. Seuls médecin et médecine ont échappé au changement, la prononciation en étant variable.
Quant à Emmanuel Macron qui se prétend héritier de Rocard, grand amateur de réformes il ne veut mettre l’accent ni à droite ni à gauche. Il est donc partisan de l'accent plat.
A moins qu'il ne préfère le complémentaire des ensembles mathématiques.
Le blanc de l'image est le complémentaire du bleu et réciproquement. Les deux constituent l'ensemble "image".
L'intersection de X {displaystyle X}
- X ∩ X ¯ = ∅ {displaystyle Xcap {overline {X}}=varno
* Le mot diacritique (signe diacritique) vient du grec διακριτικός / diakritikós, « qui distingue ». Une manière donc de se faire remarquer.