Au milieu du plateau bancal
Sur le bois devenu pâle
La dentelle du napperon ovale
Tachée à l'encre noire du journal
Regarde l'ancien soldat de la coloniale
Semblable à un vieux lys de cristal
Se noyer dans les eaux sales
De son vase rempli de larmes d'opale.
Sous les pieds vermoulus de la table
Un talon de femme bien peu aimable
A rendu ses rêves irréalisables
Il ne reverra pas sa rose des sables.
Dans cet univers quasi carcéral
le temps passe ,trépasse,inexorable
Rendant l’atmosphère glaciale
Et toute fuite bien improbable
Adelaide♥