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American crime, saison 2, une série qui ramène à la réalité !

Par Anneju71 @LesMotordus

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En ce premier mercredi d’octobre, je vais vous parler d’une série qui n’a rien d’un thriller ou fantastique : American crime.

Je vous ai déjà parlé d’Amercian Horror stroy, American crime story. Et bien, on surfe sur la même vague : une saison, une histoire, des personnages que l’on peut retrouver dans les saisons suivantes.

Je ne vous ai pas parlé dans la saison 1 car je ne l’ai pas vu ! Oh, je sais ! C’est pas bien car vous comptez sur moi pour vous aider à choisir vos séries. Mais je vous gâte toutes les semaines😉.

Alors de quoi parle cette saison 2 ? De faits qui se passent en Amérique ? BINGO ! Ohlala trop facile encore une fois.

À Indianapolis, en Indiana, un jeune étudiant accuse des membres de l’équipe de basketball de son lycée de l’avoir sexuellement agressé. Des photos et vidéos vont faire le tour de l’établissement.

Euh, Anne-Ju, tu fais court niveau synopsis ! Oui mais je suis sympa et je vous mets le trailer.

Encore une fois, j’aime ce concept. Je trouve que maintenant, les saisons sont plus riches, car tout doit tenir dans une seule saison. Ici, on a 10 épisodes qui vont retracer le combat de ce jeune étudiant qui accuse des membres de la prestigieuse équipe de basket, d’une grande école privée, de violence et de viol.

Encore un portrait de l’Amérique ? Et oui. Souvenez vous de ces gamins qui rentrent dans des établissements scolaires et qui tirent sur leurs camarades. On se dit toujours que ce qui se passe en Amérique ne peut pas nous arriver. Or, il y a un an, on a eu la preuve du contraire.

Cette nouvelle anthologie devrait être diffusée dans toutes les classes, élèves, profs mais aussi les parents.

Cette saison met la lumière sur le chamboulement de vies de personnes complètement lambda suite à la révélation d’un crime. Ce crime va être l’élément déclencheur d’autres qui vont avoir de graves conséquences sur les vies, mais aussi sur ces institutions et comment elles réagissent. Car quand on parle de viol, il est de monnaie courante dans ce genre d’institutions privées , de régler tout en interne. Mais là, on ne parle pas d’une étudiante mais d’un étudiant.  » Quoi ? un homme qui se fait violer ! Pfff pas possible, il est tout à fait capable de se défendre ! ». Ne soyez pas choqués, c’est ce que vous allez entendre dans cette série. Car, hélas, il y a des gens qui réagissent ainsi. La victime du viol ne veut pas être une victime et elle va tout faire pour retourner cette situation.

D’un côté, il y a un établissement privé, où l’esprit d’équipe est tellement valorisé que ça en devient gerbant. Les familles se démènent pour le bien être de leurs enfants qui n’ont aucun notion que leurs actes peuvent avoir de grave conséquences. Qu’une seule photo peut anéantir une vie ! Felicity Huffman campe une directrice d’établissement prête à tout pour le maintenir et le sauver. Taylor , l’étudiant victime, ne sait plus qui il est et ce qu’il doit faire. Sa mère ne veut pas que cela reste impuni et va tout faire pour que son fils trouve justice. Eric, l’accusé violeur, doit faire face à ses démons et surtout à accepter son homosexualité. D’autres personnages gravitent autour de ces deux rôles majeurs et vont apportés une puissance à cette histoire. Mais au final, qui dit vrai ? qui dit faux ?

En parallèle, on suit aussi la vie de jeunes dans un lycée publique. Un autre système d’éducation, où il est difficile au proviseur de s’occuper de ses 2000 élèves. Mais, que ce soit privé ou public, la tête qui tombe la première est toujours celle qui est la plus haute hiérarchiquement.

Système éducatif, homosexualité, esprit d’équipe, drogue, sexe, famille, honneur, prestige, mort, harcèlement, violence physique et verbale, préjugés, argent, réputation, avenir, internet, voilà tous les thèmes abordés dans cette nouvelle saison.

Je ne veux pas spoiler mais je dois absolument vous parler de l’épisode 8. Des témoignages de victimes de fusillades complètent cet épisode et c’est poignant ! J’ai trouvé cela original et utile.

Les interprétations des acteurs qui jouent Eric et Taylor sont si justes que c’est bluffant.

Pas de romances entre étudiants, pas de glamour pour cette série et cela fait du bien de temps en temps. Mais un constat qui fait peur : un rien peut chambouler une vie.

Pour une fois, je n’ai pas eu le sentiment que le réalisateur me donnait une leçon de moral, comme les américains savent si bien le faire, non elle m’ouvre les yeux…bien qu’ils soient  déjà ouverts.


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