Sans toujours en être conscients, nous sommes parfois confrontés à des blocages, des limites issues de certaines interdictions suggérées ou imposées dans notre enfance. Ces injonctions, lorsqu’elles sont récurrentes, finissent par être tellement ancrées en nous que nous croyons dur comme fer que nous en sommes à l’origine. En réponse à ces interdictions, et dans l’objectif de s’épanouir dans la vie, il existe pourtant des permissions, venant en quelque sorte contrecarrer les plans de ces petits saboteurs internes. La semaine dernière nous avons vu les six premières permissions que vous pourriez (enfin) vous accordez pour une vie plus zen; je vous propose aujourd’hui d’explorer les six dernières.
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Je me donne la permission de réussir
Un classique parmi les classiques que je retrouve souvent en coaching. En réponse à des messages du type “Ne sois pas meilleur que moi”, “Ne me dépasse pas”, “Reste en dessous de moi”, “Ne montre pas ce dont tu es capable”, “Ne donne pas le meilleur de toi-même”, cette permission peut vous aider si vous constatez que vous êtes souvent “à deux doigts” de réussir l’un ou l’autre de vos projets, mais qu’à chaque fois cela se solde par un échec.
En vous donnant cette permission, vous faites un premier pas sur un autre chemin de développement personnel : celui de la réussite.
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Je me donne la permission d’agir
En réponse à des messages du type “Ne prend pas d’initiative”, “Ce que tu proposes ne sera de toute façon pas accepté”, “Ne prend pas de risques”,”Ne fais rien, car il y a trop de dangers à entreprendre ce que tu imagines”, etc., cette permission peut vous aider si vous avez des difficultés à passer à l’action quand vous avez un projet en tête ou si vous craignez de prendre des initiatives.
En vous donnant cette permission, vous faites un premier pas sur un autre chemin de développement personnel : celui du passage à l’action.
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Je me donne la permission d’être important
En réponse à des messages du type “Tu n’as aucune valeur”, “Ne montre pas que tu as réussi”, “Si tu veux vivre heureux, ne te met pas en avant”, “Ne te crois pas important”, etc., cette permission peut vous aider si vous éprouvez des difficultés à assumer ou plus simplement à accéder (malgré les opportunités que l’on vous propose) à des fonctions exposées ou à responsabilité, si vous n’osez pas montrer votre savoir-faire ou si vous vivez fréquemment le fameux syndrome de l’imposteur.
En vous donnant cette permission, vous faites un premier pas sur un autre chemin de développement personnel : celui du charisme
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Je me donne la permission de me mêler aux autres
En réponse à des messages du type “Ne te mêle pas”, “On n’est jamais mieux servi que par soi-même”, “Garde tes distances avec les gens”, “L’intimité est source de problèmes”, etc. cette permission peut vous aider si vous avez du mal à lier contact avec autrui, si vous vous sentez mal à l’aise dans un groupe ou si l’intimité vous génère du stress.
En vous donnant cette permission, vous faites un premier pas sur un autre chemin de développement personnel : celui de la sociabilité
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Je me donne la permission de faire confiance
Étroitement liée au précédent, cette permission vient en réponse à des messages du type “Méfie-toi d’autrui”, “Les gens te veulent du mal à priori”, “Tu n’es pas capable de faire face au danger”, “Ne fais jamais confiance”, “Contrôle tout et ne délègue jamais”, etc. Elle fait partie des permissions les plus difficiles à se donner, car tournée exclusivement sur l’Autre et la représentation que l’on s’en fait. Du coup, cette permission pourrait quand même vous être utile si, et seulement si, vous commencez à vous faire confiance et avoir confiance en vos capacités de discernement entre les gens toxiques (car oui, il y en a) et les autres (la grande majorité. Si, si, je vous assure 🙂 )
En vous donnant cette permission, vous faites un premier pas sur un autre chemin de développement personnel : celui de la relation à l’autre
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Je me donne la permission d’être en bonne santé
Voici la permission qui, à titre personnel, m’a donné le plus de difficulté de compréhension, voire d’acceptation. De part mon premier métier en tant que soignant, j’ai effectivement du mal à concevoir l’existence de messages d’interdiction pouvant en être à l’origine. Quand bien même l’analyse transactionnelle en propose, je m’interroge sur la pertinence de la permission pour être en bonne santé.
Pour autant, cela peut éventuellement se tenir si je me réfère à des pathologies de type psychosomatiques ou inexpliquées après avoir exploré toutes les pistes somatiques traditionnelles ou encore dans les cas où la pathologie (et tout ce qui s’y rattache) s’avère être un bénéfice secondaire pour la personne malade.
Dans les autres cas, je me positionne clairement en ne validant pas la pertinence de cette permission.
Par contre, je suis ouvert à toute proposition pouvant éclairer ma lanterne et enrichir mon cadre de référence. Les commentaires (utiles) seront donc les bienvenus.
Pour être quand même fidèle au modèle des douze permissions que propose l’analyse transactionnelle, voici donc le type de messages pouvant être à l’origine de celle-ci : “Ne sois pas en bonne santé”, “Ne sois pas équilibré”, “ne sois pas raisonnable”. Pour la suite, et compte tenu de mon positionnement, je ne supposerai donc pas des situations où cette permission pourrait vous être utile.
Nous voici enfin arrivés au terme de ces douze permissions que nous pouvons (enfin) nous accorder.
- Et pour vous, laquelle ou lesquelles des ces douze permissions vous parlent particulièrement ?
- En réponse, envisagez-vous d’adopter l’une ou l’autre de ces permissions ?
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