Le livre :
Meurtres en majuscules de Sophie Hannah aux éditions du Masque, 355 pages, 20 € 90.Publié le 10 septembre 2014. Disponible en version livre de poche depuis 2015.
Pourquoi cette lecture :
Un livre qui m'attendait dans ma PAL bien sagement comme tant d'autres, mais il a eu plus de chance que certains puisque j'ai enfin pris le temps de l'en sortir pour le lire.
Le pitch :
Et dire que Hercule Poirot voulait prendre des vacances pour reposer ses petites cellules grises en surchauffe ! Pour cela, au lieu de prendre le large, il choisit de se réfugier incognito dans une pension londonienne. Et voici que l'aventure frappe à sa porte, alors qu'il souhaitait se mettre au vert. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Valérie Rosier.
Ce que j'en pense :
Je n'ai pas lu un roman d'Agatha Christie depuis de nombreuses années, mais j'ai gardé d'excellents souvenirs de ces moments partagés avec ses personnages récurrents dont Hercule Poirot fait parti. Les reprises d'un univers crée par un autre artiste (écrivain, cinéaste, dessinateur etc...) sont monnaie courante, mais pas toujours heureuses. Souvent la qualité est là, néanmoins, les fans puristes trouvent à redire tant ils peuvent être pointilleux. J'avoue être plus laxiste car je recherche plus un plaisir simple, moins exigeant sur certains détails. Je me suis donc lancée dans cette lecture de manière détendue.
Reste qu'il m'a semblé trouver dés le début de l'intrigue une petite erreur dans les horaires annoncés pour certains recoupements. Rien de bien grave car sans réelle incidence pour la suite, mais gênant pour les perfectionnistes. Pour le reste, il y a un côté très britannique à cette histoire et Hercule Poirot est bien de retour même s'il regrette certaines mœurs ou caractéristiques purement Britanniques (voir certaines promesses de Mr Catchpool par exemple).
Le style reprend un peu le genre Conan Doyle car c'est un narrateur est un ami (Mr Catchpool) de notre enquêteur belge. Et puis, très souvent les déductions sont faites par Poirot qui idéalise toujours les raisonnements et toutes autres activités que ses chères cellules grises mènent tambour battant au grand dam de Catchpool qui se sent un peu perdu. On retrouve un duo finalement assez proche de celui de Sherlock Holmes et du Dr Watson. Assez classique donc, mais c'est ce que l'on recherche dans ces nouvelles aventures. Paradoxe ? Oui et non.
Dans l'ensemble, ce fut un roman agréable et distrayant. Sans être un ouvrage que je garderai éternellement en mémoire, il ne démérite pas et oser reprendre un personnage aussi connu qu'Hercule Poirot n'était pas une mince affaire.
Et s'il fallait mettre une note : 13 / 20