Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’oeil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…
Ça faisait une éternité que je voulais lire ce livre, que tout le monde en parlait en bien et comme je suis une fan de dystopie, j’étais obligée d’y succomber ! L’histoire suit bien évidement le schéma commun à la dystopie, mais Kiera Cass a su départager son livre des autres grâce à ses personnages attachants. J’ai trouvé que le livre ressemblait pas mal à Hunger Games notamment avec les castes, mais ça ne m’a pas dérangé, au contraire. Et un peu de Red Queen avec la royauté, donc ça ne pouvait que me plaire. J’ai adoré ma lecture, je l’ai lu super vite, et c’est vraiment rare. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant plongé dans un livre, à en devenir accro et à avoir l’impression de faire qu’un avec America.
On se retrouve plongé 300 ans dans le futur, dans le monde d’Illéa. La société est divisée en castes, de une à huit, en sachant que les huit sont les plus pauvres. On se retrouve sous le point de vue de America, une cinq. Les cinq sont des artistes, sous toutes formes. America va participer à la sélection, qui est un événement de TV réalité qui permet de choisir la prochaine princesse. J’ai beaucoup aimé la division de ce monde, typique à la dystopie. J’ai trouvé aussi que le côté politique n’était pas assez développé, ce qui fait qu’on se pose beaucoup de questions sur comment se gouverne le royaume et tout ce qu’il se passe et s’est passé. Mais comme il y a d’autres tomes, on aura peut-être plus d’explications.
J’ai également remarqué que même si 300 ans se sont passés depuis aujourd’hui, ils utilisent tout le même les mêmes objets que nous (appareil photo, télé, téléphone) et ils s’habillent soit comme nous, soit comme dans le passé. Les robots n’existent même pas, on dirait que la société a régressé, ce qui est possible. C’est comme si Louis XIV avait lui aussi un téléphone, une télé et qu’il parlait comme nous. Ça m’a un peu dérangé au tout début de ma lecture car ce n’est pas hyper réaliste, mais finalement, je me suis laissée guidée par Kiera Cass et j’ai oublié ce détail.
Bien évidement, dans les histoires, il y a toujours des méchants. On retrouve donc des rebelles, des Sudistes et des Nordistes, qui ne sont pas contents de la société actuelle, des castes et de la royauté. J’ai trouvé qu’on n’en savait pas beaucoup sur eux, mais finalement, comme on est dans la peau de America et que elle non plus ne sait pas grand chose dans ce premier tome, la logique veut que nous non plus. De plus, j’ai trouvé que ce livre nous donne un autre aspect de la TV réalité que celle que l’on peut voir à la télé (où encore celle de Hunger Games). On voit les liens se créer entre les personnages, que ce soit les sélectionnées ou le prince. Et chaque fille a une vision différente de la sélection, certaines ne visent que la couronne, alors que America ne reste que, au début, pour l’argent que le royaume envoie à sa famille.
J’ai tout simplement adoré les personnages de ce livre, qu’ils soient gentils ou méchants. Les personnages sont bien construits, ils ont tous une histoire propre à eux même et un caractère différent. America, celle à qui je me suis directement associé dans le livre, à un but avant de rentrer dans la sélection : se marier avec Aspen, son petit ami six. Quand elle entre dans le palais, elle veut rester le plus longtemps pour les chèques que le roi envoie à sa famille pour les dédommager de son absence. Elle n’est pas comme les autres filles, sont but n’est pas de séduire le prince et de devenir princesse. Elle défend les pauvres, ne voit pas les gens à travers leur caste mais à travers qui ils sont vraiment. C’est une fille qui a du caractère et elle n’hésite pas à montrer sa différence.
Ensuite, on a Maxon, le prince. Au début, j’étais comme America, le prince ne m’étirait pas trop, surtout avec son langage aristocrate et ses manières. Mais au fur et à mesure, j’ai appris, en même temps qu’elle, à découvrir le garçon qui se cache derrière la couronne. Maxon est quelqu’un de tendre, de romantique, mais je dois avouer qu’il sait être sexy parfois. Même s’il n’a pas beaucoup d’expérience en matière d’amour, il fait ce qu’il peu et s’en est touchant. Je l’ai tellement adoré, j’ai appris à le connaître et à tomber amoureuse de lui. Il est formidable, et son insouciance envers le royaume et tout ce que lui cache son père nous permet de voir que toute la misère que subit la société ne vient pas de lui, et on espère que quand il saura ce qu’il se passe, il changera la situation.
J’ai aussi adoré Aspen au début du livre, surtout la relation caché qu’il avait avec America. Mais je dois avouer que par la suite du livre, mon cœur s’est tourné vers Maxon et a su délaisser Aspen. Ensuite, on a Celeste, qui est la méchante du groupe. J’ai bien aimé la détester, car cette fille est une véritable peste. Et on a Marlee, qui dès le début, devient l’amie et la confidente de America.
Ce qui fait que j’ai lu ce livre super vite, c’est grâce à la plume de Kiera Cass qui est tellement fluide que les phrases se lisent toutes seules. J’aime beaucoup ses tournures de phrases, son écrire, sa plume. Elle sait conquérir le cœur de ses lecteurs.
Ce livre a vraiment été un coup de cœur pour moi, j’ai eu l’impression de le vivre tellement on est à fond dans l’histoire et qu’on ne peut plus s’arrêter de lire. On veut savoir la fin, on veut en savoir le plus possible sur l’histoire et les personnages. Il est à la hauteur de la réputation qu’on lui donne et même mieux encore. Alors même si le schéma de la dystopie peut paraître répétitif, ce livre a su parfaitement se détacher à mes yeux et devenir une histoire que je chéris et chérirai.