Récemment un ingénieur commercial a été victime d’une usurpation d’identité sur Viadeo, l’imposteur cherchait à vendre des prestations en lieu et place du légitime Fred Cavazza. Tout est rentré dans l’ordre mais personne n’est à l’abri. On a vu une jeune femme traumatisée par une série d’appels téléphoniques à caractère sexuel alors que c’était sa collègue de bureau qui l’avait inscrite sur Meetic avec une annonce alléchante. Cette dernière a écopé d’une amende de 10 000 euros mais le préjudice reste entier.
Cette même usurpation d’identité pollue aussi le cyber commerce. Le journal Le Monde nous apprend que tout cela coûte des sommes vertigineuses, trente-deux milliards d’euros aux Etats-Unis et 2,25 milliards d’euros au Royaume-Uni. Les ministres de l’OCDE très préoccupés lancent plusieurs pistes de réflexion pour lutter contre l’insécurité de la protection des données dont la reconnaissance de l’infraction pénale et l’éducation. A ce propos je critiquerai le peu de prise en compte du gouvernement français de toutes ces questions. Eric Besson, secrétaire d'Etat français chargé du développement de l'économie numérique a quelques leçons à prendre de nos voisins européens comme les Anglais par exemple qui ont déjà mis en place des sites destinés à l’éducation des jeunes internautes.
Pour ce qui est des autres générations, celles qui ont une approche purement empirique du media, on ne peut que les inciter à faire preuve de vigilance en attendant que soient créées des applications fiables de certification de l’identité numérique. Des tentatives de ce genre sont déjà en cours, un jeune entrepreneur a mis au point un système MyID.is qui va dans ce sens. Chaque internaute pourra ainsi se créer une carte d’identité sur Internet pour prouver son identité.