Rencontre pour le blog playeur.co avec la nouvelle recrue du team Morning, Thomas Couturet, qui voudra faire parler sa pointe de vitesse pour gagner en 2017.
Thomas, qui es-tu ?
Je viens d’avoir 23 ans, originaire d’Essonne en région Parisienne. Niveau étude, j’ai obtenu il y 2 ans mon BTS Technico-commercial et j’ai jusqu’à il y a quelques mois travaillé en tant que chauffeur-livreur de nuit pour une boîte sur Colomiers, cela n’a rien à voir avec le type d’étude que j’ai faites mais je n’étais pas encore prêt à m’investir pleinement dans un travail, puis est venu le vélo…
Tu as commencé le cyclisme tardivement, quels avantages et inconvénients peux-tu tirer de ça ?
Oui, c’est seulement ma 1ere année en FFC, l’année d’avant je commençais vraiment le vélo mais en Ufolep avec 2 petits entraînements semaines, jamais plus. Et encore l’année d’avant, je faisant aucun sport et 15kg de plus… Je m’étais dis l’hiver dernier « va en FFC voir ce que ça donne, histoire d’y avoir goûté au moins une fois ».
J’ai découvert chaque week-end des courses que je ne connaissais forcément pas, des adversaires aussi et c’était pour moi une source de motivation supplémentaire. Je suis en quelque sorte tout nouveau dans ce milieu et cela ne me fixe aucune limite. Après c’est vrai qu’il faut être réaliste, j’ai « déjà 23 ans » et dans le vélo, les années passent vite, je ne dis pas que je suis vieux mais je sais que j’ai quand mêmes des années de retard et que cela pourrait peut-être me jouer des tours si j’avais dans l’idée de viser plus haut dans les deux trois années à venir… on verra bien.
Quel type de coureur est tu ? Puncheur ? Rouleur ? Grimpeur ? Sprinteur ?
Je me suis découvert au fil des courses cette année, et je me qualifierais de Puncheur/Sprinteur. J’adore cette sensation de frotter sur un final de course et j’ai vu sur ma seule course à étape en Élite au Tour des Deux Sèvres que j’étais présent aux premiers rôles sur les sprints massifs. J’ai aussi vu que je passais bien les bosses même en étant encore assez lourd par rapport à ce que je pourrai être à l’avenir, donc à voir car à vrai dire, je ne me connais pas vraiment encore…
Tu as gagné trois courses en début d’année, quel a été le déclic pour toi ?
En effet, j’ai gagné sur ma toute première course en FFC à la Ronde du Sel. Je découvrais tout, la distance car en Ufolep, les courses ne dépassent quasiment jamais 85km, et le nombre de coureurs, on était 180 ce jour là !Cette course a été un déclic, c’est sur, mais avant cela je ne saurait pas dire, je sentais que j’étais pas mal par rapport à coéquipiers à l’entraînement mais rien de plus.
Puis la 2eme victoire 15 jours plus tard avec autant de coureurs au départ, cela m’a vraiment mis en confiance à partir de ce moment là.
Comment as tu intégré le team Morning?
Ayant pris ma première licence FFC au club de Saint-Gaudens, et celui-ci faisant parti de l’entente avec le Team Payname (maintenant Morning), Max m’a très rapidement contacté, c’était après Montauban-Lafrançaise, la 2eme course de la saison, pour me dire de continuer, d’être régulier dans les résultats, ce que j’ai fait.
Il m’a donc re-contacté courant Juin pour intégrer l’équipe à partir de Juillet pour commencer sur une manche Coupe de France DN3, le Tour des Deux Sèvres et une manche du Challenge d’Or, tout cela en l’espace d’une semaine donc autant vous dire qu’en terme de démarrage en Élite, je ne pouvais pas rêver mieux. C’est même quelque chose que je n’avais jamais imaginé, en me rappelant que 6 mois avant, j’étais un simple coureur ufolep…
Quel est ton objectif pour la saison 2017 ?
Continuer d’apprendre bien évidemment, car au final, je n’ai que très peu couru avec l’équipe à cause de ma chute sur la manche du Challenge d’Or qui m’a empêcher de courir 1 mois et demi. Après comme je l’ai dis tout à l’heure, j’ai déjà 23 ans et j’ai envi de gagner de suite, je n’ai pas peur du défi. Je sais que j’ai encore une grosse marge de progression et j’aimerai voir où cela me mènera, je ne veux surtout pas avoir à regretter plus tard, même si je regrette un peu de m’y être mis que cette année et pas avant.
Qu’est-ce que la structure Morning peut t’apporter ?
C’est pour moi la plus belle structure qu’un coureur puisse avoir, un Manager qui vit pour nous, qui se démène toutes les jours de la semaine pour que les week-end de déplacements aux courses soient gérés à la perfection. Avec un staff également dévoué, un mécano et un DS au top, les coureurs ont vraiment tout pour réussir à gravir les étapes et aller au delà des limites qu’ils s’étaient imaginer ne jamais pouvoir dépasser.
Est-ce qu’il y a un coureur professionnel qui t’inspire ?
J’étais fan de Riccardo Ricco il y a quelques années et même si on connais tous la fin qu’il a eu, je me rappel de son caractère et de sa hargne, celle du gars qui n’a vraiment peur de personne et qui a une confiance démesurée en soi-même et c’est dans cette qualité là qu’on différencie un bon coureur d’un champion. Après dans le peloton actuel, c’est sûr qu’un Sagan ou Valverde laisse rêveur.
Jack’s
Sur le même thème
Romain Smet, de l’expérience pour encadrer cette jeune équipe Cédric Legrandois, au service des coureurs Clément Jolibert, sur la route pour passer un cap Achille Metro, apprendre à se contrôler pour triompher