On l'associe sans doute aussi à l'ascension de François 1er en ouvrant la période flamboyante de la Renaissance. Une fois dit cela il est probable que ce soit le trou noir pour la plupart des français.
Les amateurs de cuisine savent peut-être aussi que c'est l'époque où on a introduit l'usage de la fourchette à la Cour. On mangeait jusque là avec les doigts ou une cuillère. Pour en finir avec la cuisine, je vous apprendrai peut-être que c'est à la Reine Claude (l'épouse de François 1er) que l'on doit de pouvoir déguster ces fameuses prunes vertes auxquelles elle a donné son nom.
Ce spectacle n'est pas un cours d'histoire et pourtant on retient qu'il s'en est fallu de peu pour le trône de France échappe à François qui à force de séduire toutes les femmes de son entourage aurait pu se faire rafler le trône par son propre fils ... s'il avait séduit la Reine Marie, très jeune épousée de Louis XII. Sa mère Louise, à qui le surnom de Louve va comme un gant, avait une ambition sans borne et elle a veillé personnellement à contrôler les passions amoureuses de son fils afin que ses plans ne soient pas contrariés.
Une fois ces bémols entendus on peut se satisfaire de l'excellence de jeu des acteurs et se laisser porter par des dialogues fort bien écrits, respectueux de la vérité historique mais intelligemment distrayants.
Mise en scène Daniel Colas
Assistante à la mise en scène Victoire Berger-Perrin
Décor Jean Haas
Costumes Jean-Daniel Vuillermoz
Lumières Kevin Daufresne
Musique Sylvain Meyniac
Avec Béatrice Agenin (Louise de Savoie, la Louve), Gaël Giraudeau (François 1er), Coralie Audret (la Reine Marie), Maud Baecker (la Reine Claude), Yvan Garouel (le conseiller), Adrien Melin (Suffolk), Patrick Raynal (Louis XII)
A partir du 2 septembre 2016
Théâtre La Bruyère 5, rue La Bruyère 75009 Paris
Du mardi au samedi à 21h - matinée samedi à 16h, dimanche 15h30
Les photos sont de Laurencine Lot