Magazine Société
Au moment où l'on se met à peindre, on ne sait pas pourquoi on s'y met, on est poussé par une nécessité bien sûr. Quand je me mets à peindre je peux croire que je peins tout le temps, que je suis tout le temps en train de peindre, que cela m'est naturel. Quand je ne peins pas j'ai le sentiment d'un grand vide et je me sens absorbé par ce néant. Je supporte difficilement cet état et en même temps je sais qu'il m'est très très difficile de peindre parce que je ne sais jamais comment je peins. C'est toute mon histoire.