High Maintenance n'est pas une série qui permettra les compromis, soit on aime, soit on déteste. Et même si on lui reconnaît des qualités, on ne peut que pencher vers la seconde option...
Penser différent. Pour reprendre le slogan d'une célèbre marque, High Maintenance ne ressemble à aucune autre série. Il faut dire que le héros, un dealer à vélo, n'est finalement qu'un point d'ancrage pour observer la vie d'un New-yorkais lamba sur un ton tragi-comique jamais forcé. C'est acide, c'est absurde, c'est lunaire...
Besoin de s'accrocher. Sauf que lorsqu'on passe de 5 minutes (format de la web-série dont le show est tiré) à 30 minutes, on sent le temps passé ! Les scènes se jouent à rallonge, les non-dits se montrent peu percutants et si la personnalité du sujet manque d'attrait - ce qui est le cas sur ce premier épisode -, on s'ennuie ferme. Malgré un concept original, on voit mal High Maintenance tenir la longueur sur HBO...