Les relations internationales ce n'est pas obligatoirement la réussite d'une vente à plusieurs milliards d'euros d'armement lourds comme les médias nous le serinent avec les Rafales achetés par les Indiens. Non c'est aussi et peut-être même surtout le tout petit travail, invisible, sans grand éclat, de mettre en relation les individus et d'oeuvrer à des rapprochements pour mieux se connaître, se découvrir et s'apprécier. Ce petit travail de terrain comme celui de recueillir quelques lettres de collégiens de Brovary en Ukraine qui veulent entrer en correspondance avec des collégiens de Fontenay-sous-Bois. Ce travail de passeur que m'autorise ma fonction, ma délégation d'élu aux Relations Internationales. Ces lettres répondaient à un appel lancé il y a un an lors d'une visite à Brovary, un appel pour marquer notre appétit de paix. Aujourd'hui je suis riche de ces lettres que les collégiens et collégiennes de Brovary ont tenu à me remettre afin que je puisse trouver les correspondants, correspondantes recherchés. Ces quelques lettres portent en elles un avenir où puiser un espoir: celui du partage, celui de la fraternité et surtout celui nos différences trouvent toutes les raisons possible d'oeuvrer ensemble. C'est l'arme absolue de nos Relations internationales et la valeur de celle-ci est bien au-dessus de celles de ces milliards d'euros guerriers.