Daifuku à la fraise

Et voilà, l’automne est de retour ! Finis la chaleur estivale, le melon et les framboises ! C’est ainsi qu’en voyant une barquette de fraises survivantes à la supérette en bas de chez moi, j’ai été prise d’une furieuse envie de daifuku à la fraise, histoire de profiter des dernières saveurs de l’été avant d’entamer le processus d’hibernation à base de patates douces, potirons et châtaignes. Le daifuku est une pâtisserie japonaise qui consiste en de la pâte de riz gluant fourré à la pâte de haricot rouge. 

J’ai découvert il y a peu de temps que les kanjis utilisés pour écrire daifuku en japonais sont 大, « grand », et 福, « fuku », ce dernier signifiant « bonne fortune, chance ». Ce sont donc des pâtisseries porte-bonheur, et il se trouve que je porte au poignet droit un tatouage du caractère 福. Cette révélation n’a donc fait qu’accroître mon envie de cuisiner ces petites boules rondes et neigeuses qui collent un peu à la première bouchée avant de fondre sur la langue, et dont la variante à la fraise est particulièrement savoureuse.

Pour 12 daifuku, il vous faudra :

• De la pâte anko (réalisée maison, comme pour les dorayaki de la semaine dernière, ou achetée toute prête dans une épicerie japonaise)
• 12 fraises
• 2 verres de farine de riz gluant
• 1/2 verre de sucre
• 1 verre et demi d’eau
• De la fécule de pomme de terre

Commencez par équeuter les fraises et enveloppez-les de pâte anko (cette dernière doit avoir la consistance de la pâte à modeler, sans quoi vous aurez du mal à la manipuler et à bien enrober les fraises). Si la pâte anko est trop liquide ou trop collante, placez-là quelques minutes au congélateur pour la durcir. Disposez les fraises enrobées d’anko sur une plaque et réservez.

Mélangez dans un bol allant au micro-ondes l’eau et le sucre. Ajoutez ensuite petit à petit la farine de riz gluant, en veillant à éliminer tous les grumeaux. Une fois la pâte lisse, faites cuire au micro-ondes pendant 4 minutes à 600 watts (la recette que j’ai suivie préconisait 2 minutes 30 à 600 watts, mais ça ne suffisait pas, la pâte n’avait pas la consistance requise). Au sortir du micro-ondes, la pâte de riz gluant doit être translucide et de nature collante.

Versez de la fécule de pomme de terre (ou de maïs, cela fonctionne aussi) sur votre plan de travail, et saupoudrez-vous en les mains, cela vous permettra de travailler la pâte sans difficulté. Formez douze boules de taille égale puis aplatissez-les en cercles à l’aide de vos paumes.

Recouvrez chaque fraise d’un cercle de pâte de riz gluant en commençant par le sommet de la fraise et refermez par le bas en veillant à ne pas écraser le haut de la fraise. Et voilà, vos daifuku sont prêts ! À déguster avec un thé sencha à l’heure du goûter ou avec un thé houjicha pour clôturer un bon repas !

Le résultat est encore loin d’être parfait, il y avait trop de pâte de riz gluant et trop peu d’anko, mais au niveau de la texture et de la saveur, c’était un véritable régal !

À noter : n’ayant plus de haricots azuki chez moi, j’ai utilisé des haricots en conserve déjà cuits que j’avais acheté dans une épicerie japonaise. À ne pas recommencer, car la pâte anko obtenue était trop liquide et par conséquent très difficile à manipuler pour l’enrobage des fraises. J’ai également opté pour la cuisson de la pâte de riz gluant au micro-ondes, mais la cuisson traditionnelle se fait à l’auto-cuiseur, une technique que je testerai la prochaine fois.

J’espère que la recette vous a plu, je pense tester prochainement une version au matcha et au potiron ! Avec les dorayaki à la crème de matcha que j’ai également en tête, cela me fait un beau programme de recettes à tester ! Mata ne les amis