J'ai failli rabâcher que nos grands médias étaient insensibles à la question dominicale. Sauf qu'en cherchant bien, l'ami Hubert s'est exprimé là-dessus : "L'usine nous a même volé le dimanche.". Du vécu. Et en prime, deux romans. C'est autrement plus consistant que les éléments de langage du patronat diffusés par nos "grands médias".
Par ailleurs, un petit article sur une entreprise en pointe sur le travail dominical : Amazon.
La concurrence déloyale de la vente en ligne, notamment d'Amazon, était un des motifs de la banalisation dominicale. Il fallait y mettre un terme, il y avait urgence ! Ce qui fut aussitôt fait par Sarkozy, puis Hollande.
Mais, Amazon vient de réagir en améliorant son offre marchande : la livraison dominicale ! Elle est réservée aux abonnés premium - 49 euros d'adhésion. La clientèle de la multinationale a désormais le privilège d'être livrée entre 19 et 22 heures le dimanche.
Au fait, ne serait-ce pas criminel de ne pas exploiter en France cet inépuisable réservoir de main d’œuvre et de priver une clientèle élitiste avide de nouveaux services ?
Ceci dit, le monde capitaliste est merveilleux quand on se place sur le versant de la clientèle... Ce système politique, économique et social repousse sans cesse les limites de la production et de la consommation pour satisfaire les appétits de consommation de la clientèle et de l'oligarchie. Sauf que ce système exploite une planète aux ressources naturelles fragiles et limitées... Bref, il y a comme un hic !
Aussi, l'homme à talonnettes et le capitaine de pédalo peuvent toujours organiser des usines à gaz pour amuser le chaland et remplir les rubriques des "grands médias" avec des Grenelle de l'environnement et des Cop 21, il n'en demeure pas moins que seules leurs décisions politiques ont un impact social et écologique Et humain, à l'instar de la banalisation du travail dominical.