Par Mélissa Lévesque
Ça fait 2 jours que je commence la rédaction de cet article, que j’efface tout, que je réécris, que j’efface à nouveau… Je cherche les mots parfaits pour vous annoncer quelque chose de gros, mais surtout, je cherche les mots parfaits pour faire passer un message hyper important. Mais comme les mots parfaits n’existent pas, j’ai décidé de vous écrire ces lignes avec mon coeur et avec tout le bonheur que je puise en moi depuis quelques jours. Je n’ai pas envie de vous faire languir et j’ai surtout envie de crier haut et fort la bonne nouvelle alors voilà: j’ai donné ma démission à mon employeur pour faire le plus gros move de ma vie; à partir du 8 octobre, je serai travailleur autonome. Y a une belle opportunité qui s’est présentée à moi récemment et je n’avais tout simplement pas le choix de l’accepter, même si ça impliquait son lot de stress. Et depuis que ma décision est prise, je suis hyper sereine avec ça et je suis persuadée que c’était la meilleure décision que je pouvais prendre.
Et tout ça m’amène à vous parler dans l’casque. À vous dire que d’écouter son coeur, ça a l’air cliché, mais c’est tellemennnnnt important! Des fois, y a des situations, des événements ou des choix qu’on voit comme des montages. Et bien que notre coeur nous crie très fort de foncer, y a notre tête qui est là pour nous empêcher de la gravir, cette montagne-là. Mais tsé, c’est pas vrai que la tête a toujours raison. En fait, elle a souvent tort. Être rationnel, c’est bien des fois, mais je pense sincèrement que de se laisser guider par notre intuition, par nos rêves et par nos trippes, c’est mille fois mieux. Je veux dire… pendant des mois, je me suis retenue de faire ce move-là et je me gênais pas pour me trouver toutes sortes d’excuses. Mais maintenant que le move est fait, maintenant que je sais que dans deux semaines je vivrai la vie à laquelle je rêve depuis ma deuxième année d’université, je trouve ça un peu irréel et surtout, totalement planant.
J’ai aussi le goût de vous dire de ne pas laisser qui ou quoi que ce soit vous freiner. On s’arrête souvent à l’opinion des autres ou à une épreuve qu’on juge trop difficile. Mais au fond, ces épreuves-là, si elles sont sur notre chemin, c’est parce qu’on est capables de les traverser. Alors continuez de foncer, de croire en vous, en vos capacités et en vos rêves. Travaillez fort, pleurez si vous en avez envie, soulignez chaque petite victoire… Et devenez ce que vous voulez être et non ce que vous voulez fuir!
Sur ce mots ultra quétaines, je tiens à vous glisser ici un petit merci, parce que tout ce que je vis, ça part de vous et ça, j’en reviens tout simplement pas. Vous êtes incroyables et je vous promets une foule de belles surprises et de beaux moments!