Les afro-américains et les affreux américains n'ont pas fini d'en découdre avec leur problème d'identité.
Et leur police s'y met ou s'y remet à saigner à blanc tout ce qui n'est pas blanc.
Entre les afro et les affreux, le fossé ne fait que se recreuser parce qu'il n'y a jamais eu une réelle volonté de le combler.
Le blanc redevient blanc et le noir redevient noir. Il n'y a pas de miracle, rien de nouveau, rien de beau sous le soleil.
Nous n'avons pas fini avec l'âge de fer, celui du mythe identitaire qui stipule que l'enfer c'est les autres.
Vive les élus. À bas les électeurs.
Nous n'avons pas la même origine, donc nous ne pouvons avoir la même destination, notre différent nait de cette différence... ce sont toujours les mêmes qui s'en prennent aux autres pour régler ce différent capital ou viscéral.
Oui c'est bien le mythe de l'identité qui est à l'origine de tous les dérèglements, du racisme, de la xénophobie et de la misanthropie.
Je suis moi avant tout et je ne me prends pas pour un autre !
Je m'en prends à l'autre parce que je suis chez moi après tout.
Entre nous, il n'y a pas de projet possible sans rejet de l'autre, assimilé ou transformé en objet : l'oiseau de malheur, l'étranger, l'homme de l'autre couleur.
Avec ce genre de problème, la solution est toute trouvée :
On les contamine ou on les extermine... se dit-on dans les milieux autorisés !
Non il ne s'agit pas de bavure policière mais de crise identitaire... on dirait que les hommes n'ont rien appris, rien compris à l'Histoire.
Une petite mauvaise conscience puis ça recommence avec la même ardeur pour nous rappeler que le mal n'est pas plus ici qu'ailleurs.
Il n'y a pas de races, il y a des classes
Il n'y a pas de classes, il y a des crasses au cœur de l'homme.
Voilà l'essentiel :
L'affirmation de soi est proportionnelle au rejet de l'autre. Il en résulte que : Nul n'est à l'abri d'un altruicide...
Tuer l'autre pour vivre, passe encore mais vivre pour tuer l'autre est en passe de devenir le seul système économique possible qui sévit sous le masque du néo-libéralisme.
À qui profite le crime ?
À celui qui profite du crime d'un système qui tient le profit pour la cime des cimes...
On nettoie pour asseoir sa majesté le Moi tout puissant. La Loi, c'est la Loi... la loi du plus fort.
Aux USA comme à Gaza, on ne diabolise pas, loin de là, on rentabilise... on chosifie, on exproprie pour que les plus démunis comprennent enfin que la vie a un prix, fixé par les plus nantis... à prendre ou à se faire prendre.
Allez-y tirez, tirez encore sur ce noir que je ne saurais voir !
Allez-y... qu'est-ce vous attendez, tirez la chasse sur tous ces êtres que votre capital entasse sur le plus bas côté... c'est la loi de la jungle!
Allez-y tirez sur ces Gazaouis qui ne cessent de gazouiller et vous empêchent de lustrer vos lustres dorés.
Tirez ! Tirez avant pour qu'on puisse vous consulter après !