Créé en mai 2009, le parc national Kuururjuaq s’étend sur 4,460 km2, depuis la mer jusqu’aux sommets vertigineux qui couronnent l’extrémité nord de la péninsule Québec-Labrador. Encaissée dans une vallée profonde, la rivière Koroc, qui prend naissance dans les majestueux monts Torngat et coule sur 160 km en direction de la baie d’Ungava, est, avec le mont D’Iberville, l’attrait principal de cette magnifique région.
Le secteur aval de la rivière Koroc est une véritable oasis de verdure au milieu de cette zone arctique hostile. Ce segment de la vallée constitue une enclave boréale inhabituelle à cette latitude où poussent des peuplements arborescents d’épinettes noires et de mélèzes et d’autres, plus petits, de bouleaux à papier.
Les monts Torngat forment la limite est du parc national Kuururjuaq. Cette chaîne de montagnes est la plus haute de l’Est canadien. Culminant à 1,646 m, le mont D’Iberville domine le territoire du parc et la chaîne de montagnes.
Le parc national Kuururjuaq comprend également des écosystèmes fort distincts et des secteurs représentatifs de trois régions naturelles, soit les contreforts des monts Torngat, le plateau de la George et la côte de la baie d’Ungava.
Parc national Tursujuq
D’une superficie de 26,107 km2, le parc national Tursujuq est le plus vaste du Québec. Il est situé près de la côte est de la baie d’Hudson, non loin de la communauté inuite d’Umiujaq. Fait remarquable, on y trouve des vestiges d’occupation humaine datant de plus de 3 000 ans et d’anciens postes de traite autrefois utilisés par les Inuits et les Cris.
Véritable carrefour des cultures, vous serez conquis par la beauté de ce territoire immense bordé par les fabuleuses cuestas hudsoniennes, par le lac Tasiujaq dont les eaux saumâtres soumises aux marées constituent un véritable havre pour les phoques et les bélugas ainsi que par le double cratère météoritique du lac Wiyâshâkimî, le deuxième plus grand lac naturel du Québec.
Parc national des Pingualuit
Le parc national des Pingualuit est situé au milieu du plateau de l’Ungava et protège un cratère d’origine météoritique aux eaux bleutées et exceptionnellement limpides.
Les Inuits appellent l’endroit pingualuit, une appellation qui réfère à un bouton d’acné en français et qui décrit avec humour la crête dentelée du cratère qui se profile dans l’immensité du ciel arctique. Le cratère des Pingualuit offre un panorama unique dans une toundra quasi lunaire.
Au-delà du cratère, le paysage est d’une planéité remarquable et d’une régularité enivrante. Dépourvues d’arbres, les vastes étendues du parc se prêtent particulièrement bien à l’observation de la nature et de la faune, ainsi qu’à des activités telles que la randonnée pédestre en été et le ski de randonnée en hiver.