Heureusement, les chasseurs sont également six. Il y a d’une part l’unité d’investigation des crimes violents composée de Goran Gavila, le criminologue, Stern, l’agent chargé de la collecte des données, Sarah Rosa, l’experte en informatique, Klaus Boris, qui s’occupe des interrogatoires et l’inspecteur en chef Roche. Puis, ils peuvent d’autre part compter sur la présence de Mila Vasquez, une enquêtrice spécialisée dans les disparitions d’enfants. En suivant les pas de cette équipe, le lecteur est mené par le bout du nez et conduit d’une atrocité à la suivante. Donato Carrisi propose en effet un récit à tiroirs qui multiplie les rebondissements et qui nous tient en haleine jusqu’à cette conclusion surprenante qui tient toutes ses promesses.
Chaque crime révèle ainsi son lot de surprises et les meurtriers se succèdent tels des poupées russes, ne dévoilant le fameux chuchoteur qu’en toute fin de roman. L’auteur livre également de l’excellent boulot au niveau des personnages, dont les histoires personnelles et les fêlures s’intègrent avec brio à l’intrigue principale.
Bref, un roman de plus de 400 pages, qui a notamment remporté le prix SNCF du polar européen et le prix des lecteurs Livre de Poche en 2011, et qui se dévore à toute allure. Je lirai donc certainement « L’Écorchée » et « Le Tribunal des Âmes » du même auteur !