Ce type d’immunothérapie par traitement des cellules T ou » CAR T-cells » (Chimeric Antigen Receptor ou cellules T porteuses d’un récepteur chimérique), des lymphocytes T du patient modifiés de manière à reconnaître spécifiquement un antigène tumoral pour cibler exclusivement les cellules cancéreuses, est l’une des voies thérapeutiques prometteuses, en cancérologie, pour éviter les effets néfastes des traitements sur d’autres organes ou cellules saines du patient. L’utilisation de lymphocytes T autologues transformés montre ici son efficacité, chez des patients atteints de lymphome avancé, au point que 50% sont entrés en rémission complète. Des données prometteuses donc, à lire dans la revue Science Translational Medicine.
· Taux global de réponse : 82% (9/11)
· Taux de réponse complète : 64% (7/11)
· Syndrome sévère de relargage de cytokines : 9% (1/11)
· Neurotoxicité sévère : 18% (2/11)
Mieux ajuster pour plus d’efficacité et moins de toxicité : en contrôlant le mélange de cellules T que les patients reçoivent, les chercheurs peuvent préciser les relations doses de cellules et résultats des patients, ils pourraient donc, écrivent-ils dans un communiqué, accroître encore l’efficacité du traitement et réduire les effets secondaires toxiques : » Nous sommes en mesure d’ajuster la dose pour améliorer ce que nous appelons l’indice thérapeutique, l’impact contre la tumeur, avec une toxicité plus faible pour le patient « .
Bref, un nouvel espoir se confirme pour les patients atteints de cancers du sang.
Source: Science Translational Medicine 7 September, 2016 DOI: 10.1126/scitranslmed.aaf8621 Immunotherapy of non-Hodgkin’s lymphoma with a defined ratio of CD8+ and CD4+ CD19-specific chimeric antigen receptor–modified T cells (Visuel Juno Therapeutics)