Ecrans numériques, casques de réalitée virtuelle, hologrammes… Les dispositifs numériques en magasin se multiplient. Qu’en pensent les Français ? C’est ce que révèle l’étude réalisée par Keley consulting.
20% des personnes interrogées considèrent que les dispositifs numériques seraient utiles en banques et assurances contre 64% pour les grandes surfaces.Tous les secteurs ne sont donc pas impactés de la même manière. Les clients, en revanche, sont tous confrontés de manière croissante à la digitalisation des points de vente. Une récente étude de Keley consulting revient sur leurs opinions concernant les bénéfices des dispositifs numériques en magasin et les freins à leur adoption.
D’après cette étude intitulée “Digital in store”, les clients en magasin utilisent principalement les écrans numériques interactifs (comme les vitrines connectées Think & Go) et les lecteurs de codes-barres pour paiement automatique. Le paiement avec téléphone portable, les casques de réalité virtuelle, les applications de réalité augmentée et les projections 3D/hologrammes sont cités par moins de 15% des répondants et sont en réalité encore au stade embryonnaire.
Source : Keley Consulting
Pour les consommateurs, les dispositifs numériques en magasin permettent surtout de payer plus rapidement et de se renseigner sur un produit (pour 53% d’entre eux) . Ils sont plus rares à penser que cela est utile pour patienter (12%), pour découvrir l’actualité (21%) ou se divertir (23%).
Source : Keley Consulting
Ces dispositifs numériques ont donc des avantages, même si les clients ne sont pas nombreux à considérer que cela change l’expérience en magasin. Seuls 30% d’entre eux trouvent que cela l’améliore, 19% des personnes sondés disent que ces outils leur donne envie d’entrer dans le magasin et pour 17% des consommateurs, cela améliore leur perception de la marque. Ces scores plutôt faibles s’expliquent par certains freins.
Source : Keley Consulting
Les consommateurs sont en effet 59% à expliquer qu’ils préfèrent le contact avec un vendeur à l’utilisation des dispositifs numériques ou encore 42% à ne pas vouloir détruire d’emplois. 32% sont eux préoccupés par le fait de laisser des données personnelles. Ils sont moins nombreux à être rebutés par des questions techniques. 27% trouvent qu’une interface compliquée lui fait perdre son temps et 11% que ces dispositifs ne fonctionnent pas bien.
Source : Keley Consulting
Comme souvent, il y a un décalage de perception selon les tranches d’âge, une fracture générationnelle. Les plus jeunes de l’échantillon sont les plus nombreux à utiliser les dispositifs numériques en points de vente. Ce qui laisse présager une démocratisation de ces outils dans les années à venir.
Source : Keley Consulting