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La Nuit, tout se transforme. (Sur les traces de Harry Potter en Afrique)

Publié le 22 septembre 2016 par Georges74

Cette rentrée 2016, vient de paraître le livre C'est pour vérifier une rumeur qui court depuis la parution du livre De retour en Europe, il reçoit, plusieurs années plus tard, un courrier venant du jeune Bally, avec un cahier dans lequel il raconte des faits mystérieux vécus dans sa région, qui dépassent la fiction des livres et expliquent pourquoi les gens de son village "
La nuit, tout se transforme. (Sur les traces de Harry Potter en Afrique), un roman qui nous plonge dans une région africaine où des existants immatériels hantent les esprits et torturent la vie des habitants, surtout la nuit. Les histoires extraordinaires et mystérieuses, parfois tragiques et souvent effroyables, sont livrées au lecteur par un jeune africain qui raconte ce qui se passe dans son village et ses alentours. " Dans mon village, lorsque s'éteignent les lumières du soleil, nous avons tous peur qu'il nous arrive un malheur. Oui, nous avons peur la nuit. Surtout quand la lune est morte et l'obscurité est épaisse sur nos maisons. Nous avons peur parce qu'il nous arrive souvent d'apercevoir des silhouettes monstrueuses, de voir des formes étranges bouger dans le noir, d'entendre des bruits terrifiants venant de l'inconnu. Et nous n'aimons pas sortir quand les ténèbres masquent les aspects, dénaturent les mouvements et brouillent la raison. Un être malfaisant caché dans l'ombre pourrait nous regarder à notre insu, et nous aurions des frissons, nous aurions de la fièvre... "
Ainsi débute le témoignage écrit par ce jeune nommé Bally qui tient à raconter la réalité qu'ils vivent, pour répondre à l'étonnement d'un homme venu d'Europe qui ne comprend pas pourquoi les habitants de son village ne s'intéressent pas aux histoires de sorcellerie et de magie qui séduisent les européens à travers des livres devenus des best-sellers.
'Harry Potter à l'école des sorciers', que cet Européen a sillonné les villages africains. Il semblerait que les parents de Harry Potter, lit-on dans le livre, seraient devenus sorciers après un séjour de dix-huit semaines dans une école de sorcellerie en Afrique. Mais cet homme découvre avec étonnement le peu d'intérêt des africains pour les histoires de sorcellerie racontées dans des livres. Pourquoi ces africains qui devraient être plus attirés par les histoires de sorcellerie, n'en témoignent que peu d'intérêt ? " Ne dit-on pas que la sorcellerie et la magie sont nées en Afrique ? C'est là où les hommes sauraient mieux qu'ailleurs quelles incantations prononcées pour voyager sans leur corps ou voler sur un balai la nuit. Il y aurait même des rites initiatiques pour apprendre à jeter des sorts, à voir au-delà du réel ou à saisir les lois de la métamorphose pour paraître insaisissable ou méconnaissable. Mais je les revois encore stupéfaits ou souriant d'étonnement lorsque je leur racontais l'histoire de Harry Potter jouant avec ses camarades sur des balais volants. " ne s'intéressent pas aux histoires de sorcellerie et de magie racontées dans des livres pour distraire les esprits en quête de frissons exotiques."

Au-delà de raconter des histoires mystérieuses et émouvantes qui se passent en Afrique, ce livre analyse comment les superstitions et les croyances peuvent aliéner des vies et les plonger dans l'obscurité.

Je sais que vous qui vivez dans des régions où les ténèbres sont dissipées par des lumières artificielles, vous vous moquez de nos peurs même si chez vous aussi, dit-on, il arrive parfois qu'un homme marchant seul sur une route non éclairée, perçoive une forme indescriptible qui disparaît dès que fuse la lumière d'un véhicule, et il se demande, le cœur battant, s'il ne venait pas de voir un monstre.


Je suis content que vous ayez vu cela monsieur. Les touristes qui arrivent de chez vous nous prennent souvent pour des fous lorsqu'on leur raconte les choses qu'on voit ici dans les ténèbres de la nuit. Imaginez, monsieur, que je sois le seul à avoir vu cela ! Vous m'auriez ri au nez si je vous racontais cette scène singulière dont nous venons d'être témoins tous les deux. Je n'oublierai jamais la honte qui m'avait saisi devant les rires d'un touriste à qui je racontais ce que j'avais vu un soir dans une région rustique de la côte. Oh ! cela remonte à plusieurs années déjà. Après avoir dîné dans un petit restaurant, je devais rejoindre, à pied, des amis dans un autre village. C'était une nuit comme celle-ci, il faisait si noir que je distinguais à peine le chemin. J'étais seul et la route me semblait interminable. Tout à coup, j'ai entendu un bruit loin devant moi, comme le roulement d'un tonneau (...)

Je serai ravi d'en discuter avec tous les lecteurs.

La Nuit, tout se transforme. (Sur les traces de Harry Potter en Afrique)

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