Si le chat représente le principal réservoir de Bartonella henselae, la bactérie responsable de la maladie des griffes du chat, les chiens peuvent également transmettre la bactérie. Cependant, l’infection par B. henselae se transmet essentiellement à l’Homme par griffures, éventuellement morsures ou par contamination d’une plaie cutanée. Si la maladie reste rare, le pathogène continue de se développer, avec l’émergence de nouvelles espèces de Bartonella telles que B. clarridgeiae. Enfin, outre les différentes comorbidités citées plus haut et auxquelles elle est associée, l’infection peut être particulièrement grave pour les patients souffrant de déficit immunitaire, comme les patients qui vivent avec le sida.
· Une incidence de 0,19/100.000 personnes des admissions à l’hôpital liées à la bartonellose féline,
· L’incidence la plus élevée chez les enfants âgés de 5 à 9 ans et chez les femmes âgées de 60 ans à 64 ans,
· Une incidence en baisse d’environ 1/100.000 depuis le début de la période d’étude.
· Une stabilité de l’incidence des admissions à l’hôpital,
· des pics d’incidence au cours de l’automne et en janvier.
La plupart des cas évitables : Après étude des dossiers, les chercheurs qualifient la plupart des cas évitables et insistent sur la charge croissante de la maladie, en particulier chez les enfants. Ils appellent à mieux surveiller l’infestation par les puces, à se laver les mains après avoir manipulé les chats et à des interventions d’éducation ciblées sur les propriétaires de chats, en particulier ceux qui ont des enfants au foyer ou en cas d’immunodéficience. Ainsi, la prévention passe par 3 mesures de base : le lavage des mains après tout contact avec un chat, le nettoyage de toute griffure ou morsure à l’eau et au savon puis avec un désinfectant, et la prévention des griffures en manipulant son chat… avec douceur.
Source :Emerging Infectious Diseases September 19 2016 Cat-Scratch Disease in the United States, 2005–2013.