Les trois religions analysées par Jean-Paul Gouteux, entomologiste médical qui les dissèque comme il le ferait d'un insecte pathogène, ont fait la preuve historique de leur inefficacité à promouvoir la paix et le bonheur de l'humanité. N'est-il pas urgent de concevoir et promouvoir enfin une morale humaine décidée au sein d'une humanité n'ayant plus de compte à rendre à une transcendance illusoire, plutôt que de persévérer dans la croyance obtuse en un au-delà chimérique ? Il est temps que l'humanité entre enfin dans l'âge de raison.
Voici son quatrième de couverture qui est sans équivoque sur le fait religieux qui n'est que destruction, déstructuration, aliénation suprême depuis des siècles et qui pose les freins de toute évolution vers la Raison pour nous déterminer. À lire pour ceux qui croient encore au possible du vivre ensemble dans des sociétés où la prégnance des religions fixe le quotidien des hommes et des femmes, où le religieux impose sa loi en déni de celles que l'homme élabore lui-même pour lui-même. Le monde de la religion est un monde sans respect d'autrui. Un monde de frayeur, de soumission et de guerre. Le masque de l'amour dont se parent les croyants cache en vérité sa terrible absence : ce qu'ils aiment est une idée abstraite, irréelle. L'humanité est composée d'une part de ceux qui croient en Dieu, dignes de leur attention complice, et d'autre part des infidèles, des mécréants, des athées. Il faut les haïr, les mépriser, au moins les destiner au silence, par la force ou l'occultation, selon les régimes politiques, selon les arbitrages médiatiques. Quand les religions sont dans un rapport de force favorable, elles n'hésitent pas à tuer au nom de la foi. Tout cela " en vertu " d'une entité inexistante : Dieu. Si les humains croyaient moins, ils s'entre-tueraient moins, tel est le constat de Jean-Paul Gouteux - un constat, au moins une hypothèse anthropologique, d'une portée considérable. La croyance en une entité organisatrice de la totalité du monde rend absurde et aveugle. Aveugle à la réalité des persécutions et des massacres. " Dieu est bon ", assènent les trois monothéismes... Pourtant, partout règnent le malheur et la désolation, en dépit des émissaires zélés, les théologiens et les ministres des cultes.