Galerie nec Nilsson & Chiglien
Publié le par Auré_Lien &version;Kim Simonsson associe l’innocence à l’étrange avec ses figurines qui prennent l’aspect d’enfants. Les gens de la mousse, « Moss people », sont des personnages issus de son imaginaire, de ses propres comte de fées :
L’histoire raconte que dans la forêt, les enfants sont pris par la glace, givrés, et la mousse a poussé sur eux, jusqu’à les recouvrir entièrement et leur donner un aspect végétal.
Les sculptures de Kim Simonsson s’apparentent aux images fixes et tridimensionnelles des films de dessins animés. Ses œuvres offrent un ensemble de séquences dans lesquels le spectateur peut entrer et laisser libre court à sa propre fantaisie.
Il met en scène ses sculptures dans un milieu urbain, tel un film de science fiction. Il recrée ainsi un visuel culturellement différent : ses personnages jouent à des jeux singuliers auxquels il se soustrait pour être à son tour spectateur.
Les œuvres de Simonsson se rapprochent de l’idéologie de Jacques Lacan, où le regard est fixe ou concentré et détaché de l’individu. Le regard fixe constitue l’élément inattendu qui évoque la crainte.
Les références culturelles que Simonsson incorpore ingénieusement à ses œuvres sont pensées comme un écran qui agit en bouclier pour se protéger du regard maléfique. Le spectateur peut à son tour les utiliser comme un miroir pour réfléchir cette nouvelle approche et les rendre serins.
MOSS PEOPLE : depuis le 8/09 et jusqu’au 29/10/2016.
117 rue Vieille du Temple et 20 rue des Coutures Saint Gervais 75003 Paris.
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