La semaine dernière, j’ai eu, pour la sixième année, l’honneur d’être maître de cérémonie de la remise des « Mérites Wallons » à l’Elysette, en compagnie évidemment du Ministre-Président Paul Magnette et des ministres Christophe Lacroix, Maxime Prévot, René Collin, Jean-Claude Marcourt, Carlo Di Antonio, Paul Furlan et ( seule ministre blonde aux yeux bleus) Eliane Tillieux. Voici quelques phrases extraites de cette présentation (Merci à Philippe Hubert, chef de cabinet adjoint, efficace écrivain) et quelques photos. (Alain Coumont (Le Pain Quotidien), Steve Houben (Sax de jazz), Bouli Lanners (cinéma), Alice on the Roof (musique et mèches roses) et la remise d’une lampe de mine authentique…
(Tout se trouve sur http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/distinction-du-merite-wallon#.V-EvH_CLS70 )
« En ces temps de troubles, marqués tout à la fois par des progrès spectaculaires et des reculs tout aussi effarants, nos sociétés n’ont d’autre espoir que de croire plus encore dans le potentiel de leurs citoyens. Face à tous les défis comme à toutes les menaces, c’est en nous, parmi nous, qu’il faut chercher les moyens de nous réinscrire dans la voie du progrès, pour tous et en toute chose. Ce mouvement est par définition planétaire mais il doit se décliner à tous les niveaux. Et, chez nous, l’entité de référence qu’est devenue la Wallonie est l’un de ces niveaux.
C’est ce qui a conduit son Gouvernement à instaurer, voici maintenant six ans, la distinction du Mérite wallon, justement pour exprimer l’estime des Wallonnes et des Wallons à ceux qui, par leur talent et leur mérite, s’imposent comme autant d’exemples à méditer. Comment ne pas avoir de l’espoir, quand, comme moi, l’on voit les promotions de talents wallons se succéder, année après année, sans que la source ne se tarisse, ni en qualité ni en quantité. »
Voici quelques personnalités honorées cette année. Une mention particulière pour le 70e anniversaire des accords italo-belges et le 60e anniversaire de la catastrophe du Bois du Cazier. Des souvenirs douloureux, bien sûr, ancrés dans une mémoire toujours vive mais aussi des éléments fondateurs de la société wallonne qui n’aurait pas été ce qu’elle est sans la mine et sans l’apport de la communauté italienne venue raviver l’éclat d’une latinité qui a fait la Wallonie.