Le ciel s’est libéré de ses vapeurs torrides,
Les jours se sont défaits des trop vives clartés,
L’air s’est enfin rempli d’une tiédeur humide,
Le calme est revenu, l’été s’en est allé.
L’été s’en est allé. Tout revit. Tout respire
Le suave parfum de la douce saison
Et pourtant je perçois, dans l’ombre qui s’étire,
Un étrange regret et de légers frissons.
Isabelle Callis-Sabot
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