Le plus surprenant dans l'élection américaine n'est pas la force de Trump, mais la faiblesse "d'Hillary".
Je me suis rendu compte que celui qui écoute un discours le juge selon deux critères : honnêteté et compétence. Le premier est de loin le plus important. Hillary semble compétente. Probablement, elle est beaucoup plus intelligente que son mari. Mais est-elle honnête ? On parle de ses dissimulations d'emails. Rien de bien sérieux, pour nous, en France. Mais y aurait-il de fumée sans feu ?
En fait, Trump semble avoir flairé un autre point faible. Il a dit que, contrairement à lui, elle a une santé fragile. Or, on vient de se rendre compte que c'était le cas. A tel point que M.Obama a dû la remplacer dans ses meetings de campagne. Elle nous dissimulait donc quelque-chose ? Surtout : voudriez-vous confier la tête de la puissance mondiale à une faible femme, vieille de surcroît ? Hillary n'est ni Merkel, ni Thatcher. Les préjugés servent la com.
Et cela pose, du coup, la question de son vice-président. Mais, c'est une autre histoire.