J’ai séjourné une partie de l’été en famille à Toronto, et j’en suis revenue enchantée. Le choix de cette destination au Canada n’était pas le fruit du hasard. Je souhaitais rendre visite à mes cousins, et leur présenter mon fils de 4 ans.
J’ai eu la chance de séjourner dans une résidence d’appartements meublés très centrale et confortable : Delsuite Element.
VOL PARIS-TORONTO
Le vol Paris-Toronto sur Air Canada s’est merveilleusement bien passé. Pourtant, les 7h de vol me laissaient craindre le pire, mais l’écran devant le siège m’a sauvé la mise et mon petit garçon a été très sage. C’était un vol de jour qui décollait à 11h de Paris pour attérir à 13h, heure locale. Certes, la première nuit ne fût pas de tout repos car mon fils s’est réveillé à 2h du matin et ne s’est pas rendormi. Mais dès le lendemain, nous étions tous réglés sur l’heure canadienne.
Je dirais que c’est le vol retour (de nuit) et les jours qui ont suivi qui ont été plus pénibles. D’abord, parce que décoller à 19h40 pour arriver à Paris à 8h heure locale ne permet pas de dormir. Le dîner servi à bord se termine tard, et il ne reste au final que 4h30/5h pour se reposer… si on y arrive ! Nous n’avons pas eu de chance, l’avion a connu de longues et importantes turbulences une grande partie de la nuit. Résultat : mon fils a été malade. On est arrivé épuisé à Paris. Et les 3 nuits suivantes ont été terribles : avec des insomnies entre minuit et 4h du matin ! Autant dire qu’il vaut mieux compter au moins 4 jours avant de retourner travailler, quand cela est possible… Quand on a des enfants en bas âge tout du moins.
Enfin, cela n’a pas nui à la réussite de notre voyage, et nous rêvons de retourner au Canada, pour découvrir le Québec la prochaine fois.
TORONTO : COSMOPOLITE ET TOLERANTE
Quand on sait que Toronto est une fourmilière qui vit le jour et la nuit, avec une superficie de dix fois Paris, on a du mal à imaginer que l’atmosphère y soit détendue. Et pourtant…
On croise des gens de tous horizons, puisque Toronto est composée à 50% d’immigrants. Des personnes fières de leurs origines et traditions qui portent des tenues de leur pays. Aucune agressivité, loin de là, beaucoup de civisme et de respect de l’autre. On se sent loin de la jungle parisienne.
Dans les parcs et squares, les mamans vous sourient et engagent facilement la conversation, on sent une joie de vivre difficile à décrire. Pas de stress.
En voiture, chacun respecte à la lettre le code de la route, les piétons traversent… quand c’est à leur tour ! Et tout ce petit monde s’organise très bien. Ce qui fait que les embouteillages se diluent vite. Pas d’insultes qui fusent d’un véhicule à l’autre.
La langue officielle est l’Anglais, mais du fait des nombreuses nationalités représentées, on y entend une grande variété d’accents et il est facile de se faire comprendre.
Je me rappelle avoir demandé mon chemin : le monsieur s’est arrêté plusieurs minutes pour tout bien m’expliquer et s’assurer que j’avais bien compris.
TORONTO : DIFFERENTS STYLES
Toronto est une ville immense qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. Les distances sont importantes, malgré les nombreux moyens de transport à disposition, et il faut du temps pour découvrir les nombreux quartiers. Downtown, de très nombreux buildings qui font penser à New York. Dans d’autres quartiers, on trouve de petites maisons d’un ou deux étages accolées les unes aux autres. Dans des styles un peu « dépareillés », de toutes les couleurs et architectures.
TORONTO : LE PARADIS DES ENFANTS
Nous avons séjourné à Toronto par 35 degrés à l’ombre en plein mois d’Août. Une vraie fournaise. Mais la ville est tellement bien aménagée pour les petits. Des pataugeoires dans presque tous les parcs, nettoyées plusieurs fois par jour et surveillées, avec des jeux d’eau. Des squares très propres, des bacs à sables avec de nombreux jouets que les parents « offrent » quand ils n’en ont plus l’utilité.
Les restaurants sont vastes, avec des écrans, menus enfants etc. De quoi faire patienter les plus jeunes !
L’enfant est vraiment roi à Toronto, à aucun moment on ne sent qu’il dérange parce qu’il serait trop remuant ou bruyant.
Une ferme dans la ville : Riverdale Farm. Des écureuils en liberté dans les nombreux parcs. Des espaces verts qui font plus penser à des forêts avec aires de jeux géantes, jeux d’eau… comme High Park. Un des aquariums les plus beaux du monde : Ripleys Aquarium.
L’île centrale, accessible en 10 minutes de Ferry, est le lieu idéal pour une journée en famille. Plages au bord du lac, parc d’attraction, aires de pic-nique, jeu de piste sur le thème du personnage de dessin animé Franklin, petite ferme… Et surtout, un restaurant avec une terrasse dont la vue sur Toronto est à couper le souffle. Nous y avons dîné, et avons pu admirer le soleil qui se couchait sur la ville, avant de reprendre le ferry de 21 heures.
Nous sommes aussi allés à Black Creek un village reconstitué du 19e siècle avec des employés en habit d’époque qui montrent les métiers d’antan. Il faut une voiture pour s’y rendre, c’est à une demi-heure de Toronto. Mon fils a vraiment adoré, et nous aussi. Nous avons déjeuné d’un hot dog « à l’ancienne », une belle journée dépaysante dans un environnement verdoyant.
TORONTO : LE LAC ONTARIO
Nous n’avons pas pu visiter les musées ni nous rendre compte de l’atmosphère nocturne, mais nous nous sommes baladés dans de nombreux quartiers. Et nous avons beaucoup apprécié la promenade le long du lac Ontario, à deux pas du centre-ville. Le port est très agréable, on aperçoit les îles.
Nous avons eu un bel aperçu de Toronto, et de la mentalité des habitants. Ils travaillent beaucoup, avec seulement 2 ou 3 semaines de vacances par an, mais leurs journées de travail sont moins longues que les nôtres et la qualité de vie y est exceptionnelle. Les loyers sont très élevés mais les repas restent abordables. Les Torontois sont des gens positifs et ouverts. Pour un premier voyage en famille au Canada, on ne pouvait rêver mieux.
Pour la petite anecdote, le passage à la douane de l’aéroport de Toronto s’est fait en quelques minutes, avec une grande efficacité. Arrivés à Paris, nous avons dû faire une queue immense parce que sur les 5 ou 6 guichets, seul 1 était ouvert ! Le retour à la réalité française a été un peu rude…