C’est le constat d’une étude effectuée sur 40 agglomérations françaises de taille moyenne à la demande de Villes de France, association d’élus locaux, puis publiée dans le magazine Ondes urbaines en mai 2016 : le prix des concessions funéraires a augmenté de manière significative sur les trois dernières années.
Qu’il s’agisse d’une fosse ou d’une case de columbarium, la hausse est en moyenne de 20 euros.
Autre point à retenir : les écarts de ville à ville sont conséquents. Une concession de trente ans concernant une tombe de 2m² se négocie entre 130 et 770 euros suivant les communes.
Quant à une case de columbarium, cela s’échelonne de 130 à 1050 euros. Seules 8 villes parmi les 40 passées au crible ont maintenu leur politique tarifaire de 2013.
Dans près de 70% des villes passées au crible, le dépôt d’urne dans un columbarium est plus cher que l’inhumation.
Les autres ont vu les prix s’envoler, lors des votes budgétaires successifs effectués par les conseils municipaux. En cause le poids que représente l’entretien des cimetières, l’obligation d’agrandir des terrains saturés, de construire de nouveaux espaces funèbres, la reprise et la restauration des concessions caduques, … le prix de l’immobilier joue également qui influence le coût au mètre carré.
Ces paramètres ont par ailleurs conduit à l’abandon progressif des concessions à perpétuité. Il est désormais difficile d’en obtenir une, les délais de contrat proposés étant majoritairement répartis entre 10 et 50 ans.