Sachant que mes ordinateurs se trouvent sous une tierce surveillance je m en tiendrai à des propos factuels autant que possible
1 :ARRET FESSENHEIM
-Les syndicats du comité central d’entreprise (CCE) d’EDF ont confirmé leur rejet du projet de fermeture des deux réacteurs nucléaires de Fessenheim (Haut-Rhin), mercredi 14 septembre, au cours d’une séance d’« information-consultation » organisée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).Ils ont demandé que quatre cabinets extérieurs à l’entreprise analysent les impacts techniques, économiques, psychosociaux et juridiques de cette opération.
_En 2011-2012, l’Autorité de sûreté nucléaire avait donné à EDF l’autorisation de prolonger de dix ans l’exploitation des installations.
L’arrêt est lié a la campagne présidentielle à venir et pourrait dépendre des primaires de la gauche et du choix du candidat la droite s’étant engagé pour les 2 principaux candidats à en poursuivre l’exploitation.
Le gouvernement peut chercher 2 modes de botter en touche :
-ils ne s’arrêteraient pas avant la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), prévue fin 2018.Mais celle-ci dépend d’un dossier technique bien plus important lié aux résultats des essais en cours sur les nuances d’aciers hétérogènes et parfois trop riches en carbone , mises en cause dans le circuit primaire
-Le président de la République actuel se réserverait de dire qu’il a du moins arrêté Fessenheim, réglementairement. Et tenu ainsi ses promesses électorales …..
Dans l’état actuel , la tranche 2 est arrêtée pour défaut de fabrication du GV au Creusot ; je cite "EDF juge que ces irrégularités n'ont pas de conséquence sur la sûreté des réacteurs concernés" et personnellement je trouve ( dans la longue vie de la Centrale) ces découvertes si tardives sur les pages du cahier des fabrications de FRAMATOME /AREVA , bien opportunes pour certains ! (Ils ont trouvé le bouc émissaire !)
2 : INKLEY POINT
Le gouvernement britannique a officiellement donné à EDF, jeudi 15 septembre, l’autorisation de construire deux réacteurs nucléaires EPR sur le site d’Hinkley Point, dans l’ouest de l’Angleterre.
Les anglais se méfiant des chinois qui se veulent les champions d un modèle nucléaire plus élargi, tiennent à pouvoir se reserver une « action spéciale » dans tous les projets nucléaires afin de « s’assurer qu’une part significative de ces projets ne puisse être vendue sans que le gouvernement en ait connaissance et donne son accord ».