Bienvenue sur ce dossier consacré à la préparation de votre départ en Oz. Ci-dessus vous trouverez les liens vous permettant d’accéder aux autres articles de celui-ci.
Les étapes sont nombreuses avant de partir pour l’Australie et le parcours est semé d’embûches ! Heureusement, votre gourou est là pour vous simplifier la tâche !
Mais comme j’ai parlé de gourou et pas de magicien, comptez malgré tout 2-3 mois d’organisation avant de finalement poser le pied en Australie ! Eh oui, on a beau être très organisé, un voyage de durée conséquente en Australie ça se prépare à l’avance !
Débloquer son téléphone portable
Peut-être voudrez vous emporter votre téléphone portable avec vous en Australie ? Cela serait bien pratique d’avoir un portable sur place et ça vous éviterait d’en racheter un. En plus le votre est vieux et tout cabossé ce qui sera finalement une bonne chose en Australie puisque si vous êtes du genre aventurier, celui-ci risque de souffrir (soleil, eau, sable, poussière, boue, …).
Eh bien c’est possible ! Et pour cela il vous faudra faire, attention terme barbare, “désimlocker” votre téléphone. Qu’est-ce que cela signifie ? Eh bien nos chers opérateurs de téléphonie mobile nous font toujours un petit cadeau en prime lors de l’achat de nos téléphones avec un forfait : brider notre téléphone pour qu’on ne puisse utiliser que des cartes SIM de leur opérateur, adieu la concurrence. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire débloquer le téléphone (le désimlocker, venant de SIM et lock signifiant bloquer en anglais, le reste n’étant qu’ajouts de préfixe et suffixe à la française!) et ce, gratuitement au bout de 6 mois de fidélité à votre opérateur.
Pour cela rien de plus simple. Téléphonez au service client de votre opérateur, ils devraient vous faire taper un code bizarre correspondant au modèle de votre portable afin de le débloquer après redémarrage. Si vous n’avez pas compris, cela signifie par conséquent qu’il faut que vous appeliez d’un autre téléphone puisqu’il sera compliqué de rester en relation avec votre interlocuteur tout en redémarrant votre portable ! :-p Cette opération vous permettra ainsi d’utiliser non seulement les cartes SIM des autres opérateurs français mais aussi et surtout, et c’est ce qui nous intéresse là, celles du monde entier dont l’Australie !
Sauvegarde des documents
Pas indispensable mais malgré tout conseillé, sauvegarder ses papiers importants reste une bonne idée ! Que vous soyiez tête en l’air, désorganisé (pour ne pas dire bordélique) ou malchanceux (voire même poissard), la perte de documents importants peut arriver. Malheureusement l’administration française n’étant pas franchement réputée pour sa vivacité, vous imaginez bien que la tâche devient encore plus ardue quand vous vous retrouvez à l’étranger et qui plus est, au bout du monde. Je vous conseille par conséquent de photocopier tous documents que vous jugerez utiles mais voici déjà la liste des documents que j’ai moi même sauvegardés avant de partir pour vous donner une idée :
- Carte bancaire française recto/verso
- Carte d’identité
- Passeport (l’intérieur à la page de votre photo)
- Permis de conduire (recto/verso)
- Permis de conduire international (couverture et page de votre photo)
- Diplômes (intéressant surtout si vous souhaitez travailler dans votre domaine d’activités d’origine)
- Résultat du TOEIC (test de niveau international d’anglais)
- Certificat d’assurance santé
Pour les pros d’Internet et des technologies (et les prévoyants), vous pouvez également opter pour une seconde sécurité en scannant tous ces documents et en les stockant soit sur Internet (FTP ou quelconque espace de stockage), soit directement sur une clé USB que vous trimballerez avec vous ou enfin en vous les envoyant sur votre boite mail où ils seront conservés. Ainsi, il vous sera possible d’y accéder n’importe où dans le monde à condition que vous ayiez accès à Internet (qui a dit qu’on devenait de plus en plus dépendants des technologies hein ?!). Mais bon au moins, si vous vous retrouvez dépouillés de tout, vous serez bien heureux de pouvoir au moins prouver votre identité
Contacts et infos utiles
Que laisser comme informations avant de partir ?
Une bonne idée quand on part un bout de temps et qui plus est à l’autre bout du monde, est de laisser toutes les infos pratiques, mots de passe, adresses, numéros de téléphones, etc. à quelqu’un de son entourage. Selon que vous soyiez angoissé ou que votre entourage le soit par votre départ, dans tous les cas cela reste une bonne idée ! Il est toujours bon d’avoir quelqu’un qui pourra s’occuper de certaines choses à votre place en France et qui sache qui joindre si vous avez un quelconque problème même à l’autre bout du monde. Voici par conséquent quelques idées d’informations que vous pourriez laisser à votre entourage avant de mettre les voiles :
- Votre première adresse temporaire à votre arrivée dans le pays (que ce soit chez des amis ou dans un backpacker)
- Votre numéro de contrat d’assurance, le nom et le numéro de téléphone de l’assurance
- Vos informations bancaires
- L’adresse Internet de vos comptes en banque et les identifiants y permettant l’accès
- Les informations et numéros de téléphone à composer si besoin de faire opposition du votre carte bancaire
- Le numéro de téléphone des personnes susceptibles d’avoir des nouvelles de vous si vous n’en donnez plus
- Votre adresse email
- …
Qu’emporter avec vous comme informations ?
Il en va de même pour vous, une fois en Australie vous serez probablement un peu perdu(e) et manquerez de repères. Il est par conséquent toujours bon d’anticiper et de vous dire qu’en partant avec le maximum d’informations utiles, vous devriez pouvoir parer à la plupart des situations complexes. D’autres informations se révéleront moins pratiques en cas d’urgence. Mais vous serez probablement bien content d’avoir un carnet d’adresses des personnes à qui vous souhaitez (ou devez) envoyer des cartes postales par exemple
- Un carnet d’adresses des amis/proches/connaissances et numéros de téléphone (un sms de l’étranger ça reste abordable!)
- Un carnet d’adresses emails en version papier
- Des cartes de la ville où vous atterrirez
- L’adresse et le numéro de téléphone de votre backpacker (si vous en avez réservé un d’avance) ou de vos amis (si vous avez la chance de connaître du monde sur place)
- Les informations concernant votre visa (Visa Grant Number et le type de visa)
- Si vous avez un Working Holiday Visa, l’adresse du DIMIA (Department of Immigration and Multicultural and Indigenous Affairs) le plus proche de votre ville d’arrivée (vous aurez à vous y rendre)
- L’adresse et le numéro de téléphone de l’ambassade ou du consulat le plus proche de votre ville d’arrivée
- Les informations et numéros de téléphone à composer si besoin de faire opposition du votre carte bancaire
- Vos identifiants pour votre accès à vos comptes bancaires en ligne
- Votre code de carte bancaire pour effectuer des retraits (c’est ballot de l’oublier quand on est à l’étranger !)
- Le numéro de téléphone de votre assurance et votre numéro de dossier
- …
Guide de voyage
Disposer d’un guide est selon moi fort utile dès qu’on part à l’étranger. Il serait prétentieux de croire qu’on peut tout découvrir par soi même, et il serait selon moi dommage de louper les meilleures choses sous prétexte qu’on a pas voulu débourser un peu d’argent dans un guide. Puis bon, quand on est feignant comme moi en plus, ça mâche énormément le travail ! Mais après tout pourquoi réinventer la roue ? Tout ça pour dire que je conseille fortement l’acquisition d’un guide quel qu’il soit.
Il en existe de nombreux mais je ne serai capable de vous citer que les deux plus connus à savoir le Petit Futé et le Lonely Planet (la dernière version est sortie en mars 2008 en plus, le mien date de 2004 ou 2005 je crois). Ne cherchez pas le Routard dans les étalages comme je l’ai fait, il n’en existe pas pour l’Australie en tout cas pas encore à mon grand étonnement à l’époque (apparemment pour des raisons de suprématie du Lonely Planet sur les ventes) ! Parmi les deux autres, le Lonely Planet est généralement le plus répandu pour la simple et bonne raison que la société mère d’édition de ce guide est australienne ! Qui de mieux placé que les australiens pour parler de leur propre pays après tout ? Personnellement c’est celui pour lequel j’ai opté principalement pour ces raisons.
Cependant, je n’ai pas de réel point de comparaison avec un quelconque autre guide que ce soit, en revanche, sa réputation d’être ciblé plutôt “budgets confortables” semble être confirmée. Ayant plutôt été habitué au guide du Routard jusqu’à présent, j’avoue que j’évite de suivre les conseils du Lonely Planet quant aux endroits où aller boire, manger ou dormir. Par contre, niveau informatif je n’ai rien à lui reprocher. De toute façon vu l’épaisseur du mastodonte il serait étrange qu’il en manque ! En effet, le guide fait en revanche le double du poids (environ 1000 pages pour 800g) mais aussi du prix du Petit Futé (30€ pour le Lonely Planet contre 16€ pour le Petit Futé).
Pour connaître quelques guides supplémentaires et en avoir une critique, je vous propose de vous reporter à cette article sur les guides de voyage sur l’Australie.
Si vous n’avez rien contre un guide en anglais, vous pouvez toujours opter vers la version anglaise du Lonely Planet ou même envisager d’autre guides comme par exemple le Rough Guide qui m’a l’air relativement intéressant et beaucoup plus orienté budget mais cela reste à confirmer. Cela facilitera d’autant plus le contact avec les australiens ou autres étrangers si vous souhaitez converser ou poser des questions à propos d’un passage de votre guide !
Pour simplifier la lecture de ce dossier, celui-ci est décomposé en plusieurs articles :