Nouveau bébé de Rob Reiner (Stand By Me, Quand Harry rencontre Sally), Ainsi va la vie ou l'histoire d'un vieux veuf grognon qui va voir son cœur de pierre se fendre au contact de sa petite-fille dont il ignorait l'existence.
Un duo sacré. Porté par un Michael Douglas bougon et antipathique au possible et une Diane Keaton toute en douceur, chansons (quelle voix !) et pleurs, le film rayonne de l'aura de ces deux monstres sacrés du cinéma. Ils incarnent avec une justesse et une émotion palpable ces deux âmes marqués par le deuil.
Profond ... mais prévisible. Structuré autour d'une réflexion intéressante sur le deuil et la reconstruction, Ainsi va la vie acquiert une profondeur trop peu vue dans ce genre de comédie dramatique. Et pourtant bien trop prévisible, le métrage peine à s'élever. Lancé sur une ligne droite dont il ne prend jamais le risque de s'écarter, il les nombreuses bifurcations possibles, souvent sources de surprises et d'originalité.
Difficile pourtant de lui en tenir rigueur tant la bonne humeur qui se dégage d' Ainsi va la vie est contagieuse.