refuse de convenir
que tu as marché
en vain
jusqu’à ce jour
oublie ta fatigue
étouffe la voix
qui t’invite
à renoncer
et sache faire
meilleur accueil
à ton besoin
du retour
oublie ta fatigue
dresse-toi
à nouveau
chemine
à nouveau
n’admets pas
que ta patrie
soit l’exil
***
Charles Juliet (né en 1934 à Jujurieux) – Lueur après labour (1982)