Le soleil brille, les oiseaux chantent, la vie est belle, alors j’écris ! Non, c’est pas franchement ces raisons à la mord-moi-le-nœud qui me poussent à écrire ENFIN !
Mais un peu de temps dans cette rentrée mouvementée, alors hop, je prends le clavier et je vous présente un petit quelque chose cette semaine.
Un polar pour être plus exacte; lu pendant mes vacances, il m’a « duré » un certain temps.
On est pris dans l’histoire qu’Attica Locke écrit pour dénoncer les lobbys pétroliers, les inégalités noirs-blancs encore existantes aux Etats-Unis et la corruption politique.
Autant de sujets qu’on n’imagine pas en lisant la quatrième de couverture et en se lançant dans cette intrigue.
Un sordide meurtre dans le bayou est le point de départ pour donner à l’intrigue un caractère policier mais c’est une véritable toile tentaculaire qui se tisse au fil des pages.
Jay, avocat et homme noir qui voudrait que les choses se passent différemment au Texas, emmène sa femme dîner sur un bateau quand des cris retentissent. Une femme déboule de nulle part et lance une bombe à retardement dans la vie du jeune homme…
Les rôles sont distribués, les enjeux mis en exergue, vous êtes happé par les imbroglios qui se cachent derrière un texte simple mais non-moins dense.
Un livre qu’on a envie de finir, le suspens est au rendez-vous à petite dose (ne vous attendez pas au thriller !) mais on y discerne surtout les enjeux financiers et politiques.
Un roman policier dont on ressort un peu moins idiot et avec collée à la peau une ambiance texane forte.
Certains passages peuvent être plus longs que d’autres mais accrochez-vous ! Inspirée de faits réels vécue par les parents de l’auteure, cette histoire vaut la peine d’être lue pour les thèmes de fond qu’elle aborde.
Premier roman de l’auteure, c’est un texte qui donne envie de lire son deuxième livre.
Pour plus d’informations, filez sur son site.
Marée noire, Attica Locke, Gallimard, 2011