" C'est ce que j'aime dans l'art, sa position entre le contingent et l'absolu. C'est un pont croulant, délabré. Au-dessous il y a l'abîme, au-dessus courent les nuages. Ce pont est la maison des artistes...
Tous les hommes vivent dans la marge. Celui qui croît être au centre de l'histoire, de la vie, du monde, est un imbécile. Nous devons tous mourir, par conséquent nous sommes tous des miséreux. J'ai connu beaucoup de gens, ils m'ont tous semblé en danger. J'écris aussi pour me rassurer, je me raconte des histoires qui m'aident à mieux respirer."