Méli Lotus vit ce que j’appréhende un peu, de moins en moins, mais c’est toujours présent, et c’est bien ainsi. D’autant plus que nous avons la même année connu notre premier cancer. Un rappel à l’ordre pour la demie-insouciante que je suis devenue. Mais rien à voir en même temps car elle fête les neuf ans de son fils alors que c’est mon petit-fils qui fêtera les siens en avril prochain. Dans ma hiérarchie personnelle elle devrait davantage s’en tirer pour quelques décennies au moins que moi. Méli-Lotus, tiens bon, et défoules-toi comme tu sais si bien le faire dans ce blogue exutoire et cadeau pour celles qui ne savent pas trouver les mots.
« Alors c’est plus dur ou moins dur que lors de votre premier cancer ? »
C’est l’infirmière d’annonce, dans les premières minutes de mon TAS, 3 jours après LA nouvelle, qui m’a posé cette question. Je l’ai tout-de-suite détestée. Je l’ai vécu comme obscène et voyeur de la part d’un inconnu (tout soignant qu’il est). Elle m’a aussi mitraillé de questions tout aussi intime telles que : comment l’a vécu votre conjoint ? Et vos enfants ? Non mais de quoi je me mêle ? Alors c’est ça le TAS ?! Détecter, je présume, si la personne a besoin d’un psy ?
Entre 2007 (mon premier cancer) et 2016, il y a quelques nouveautés pour améliorer la prise en charge des patients… (cf plan cancer 2003-2009), dont le TAS Temps d’Accompagnement de Soins qui fait partie du dispositif d’annonce. Pour ma part, cela ne m’a rien apporté, à par une grosse…
View original post 527 mots de plus
Ce contenu a été publié dans Chroniques sur Tout et Rien par Rédaction Johanne Labbé. Mettez-le en favori avec son