Nos changements personnels illustrent ce que signifie réellement « changer ». La vie est faite de chocs rares mais violents. (cf. théorie des « black swans ».) Le maître mot est alors résilience. Mais pas au sens où on l’entend, c’est-à-dire absorber sans être détruit. La résilience c’est utiliser l’aléa brutal pour se transformer, se métamorphoser, pour « changer ». Et la première chose à changer, c’est soi, plus exactement sa façon de voir le monde. C’est ce que l’on entend par « deuil ». Et la résilience est une question « d’écosystème », un réseau de solidarité qui nous aide à profiter des tempêtes pour faire ce que nous pensions être incapables de faire…
(Précision. Les premiers travaux de psychologie sur le deuil portaient sur la personne en fin de vie, qui doit faire le deuil de la façon qu'elle a eue jusque-là de considérer l'existence.)