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Comme beaucoup, je me souviens de ce que je faisais exactement lorsque j'ai pris connaissance des attentats contre le World Trade Center. Je me souviens des images, de ce que j'ai ressenti à ce moment-là en les voyant. Comme je me souviens du début de la guerre en Afghanistan en 1979, certainement mon premier souvenir de la compréhension de cette fragilité de notre monde contemporain. Celui qui luttait autant contre les Soviétiques que contre les Talibans à l'époque fut justement assassiné deux jours avant les attentats de 2011. Aujourd'hui, dans de nombreux médias, le commandant Massoud est devenu un leader charismatique, première victime des islamistes. Pourtant, nul n'ignore qu'on ne peut être chef de guerre sans avoir du sang sur les mains. On aimerait lire ou relire pour comprendre ce parcours d'une quinzaine d'années de la montée de l'islamisme radical, puisque c'est ainsi qu'on le nomme, qui a vu ses origines révélées au grand public il y a 37 ans lors justement de la guerre d'Afghanistan.
Ce début septembre est décidément le temps des commémorations. Les Chinois de leur côté ont fêté les 40 ans du Grand Timonier mort en 1976. Bénéficiant d'un culte de la personnalité plus important encore que celui dont fut auréolé Staline, Mao Zedong fut pourtant avec ce dernier, Hitler, Pol Pot et bien d'autres encore que j'oublie – mais ce n'est quand même pas non plus un concours - un des plus grands meurtriers de l'histoire du XXe siècle.
Essayons néanmoins de nous réjouir que la Chine et les Etats-Unis aient ratifié conjointement les accords de Paris sur le climat, près de 10 mois après la Cop 21. Il semble que ce soit une bonne nouvelle si ces pays imposent chez eux une législation contraignante. Ce n'est pas encore gagné. Rappelons que 180 pays ont signé cet accord mais que seuls 24 d'entre eux l'ont fait approuver par leur Parlement. Il faudrait encore autant d'Etats pour que le traité entrât en vigueur. C'est long, mais soyons optimistes, cela avance... surtout sous la pression de ceux qui savent être persuasifs, comme les banquiers et autres financiers tels les assureurs, effrayés par les risques encourus à cause du changement climatique. En effet, inondations, sécheresses et autres catastrophes ont un coût et pour eux, il n'est par conséquent pas question de laisser faire. Quand un discours est aussi cynique, on a tendance à le croire, et c'est tant mieux, s'il sert une juste cause. Enfin, on ne sera pas étonné d'apprendre que ce sont les petits pays insulaires, c'est-à-dire ceux le plus exposés à ces catastrophes qui ne sont pas si naturelles que cela, qui ont été les premiers à signer ledit accord.
Le chemin reste long...