⭐ La rose et le fer de Bronwyn Scott
Nombre de pages : 309 pagesÉditeur : HarlequinDate de sortie : 1 août 2016Collection : Les historiquesLangue : FrançaisISBN-10 : 2280347679ISBN-13 :978-2280347679Prix Éditeur : 6,95 euros Disponible sur Liseuse : Oui Son résumé :
Paris, 1835
Impossible. Ce séduisant Anglais vient-il vraiment de battre l’un des meilleurs escrimeurs de Paris ? Alyssandra est impressionnée, et quelque peu troublée. Pourtant, elle peut le mettre en échec, elle en est certaine : aucun homme ne peut la battre au fer ! Et aucun n’a conscience d’être mené par une femme, car pour tout le monde elle s’appelle Antoine Leodegrance. Depuis l’accident qui a rendu son frère incapable de manier l’épée, elle se fait passer pour lui et dirige la Salle d’Armes familiale, protégée des regards par son masque d’escrime. Confiante, elle n’hésite pas à prendre pour élèves des gentlemen dont la carrure devrait la faire frémir et n’a aucun mal à réprimer sa féminité. Du moins, jusqu’à ce jour…
Mon avis :
Une romance dans le Paris du XIXème siècle, avec pour thème de fond une discipline sportive que j’apprécie particulièrement… Ce roman et moi étions-nous destinés à nous rencontrer ? Eh bien…
Haviland North va vivre durant son voyage ses “derniers instants de liberté”, sans la contrainte de son titre et d’un futur mariage arrangé. Cette escapade va avoir lieu dans la capitale parisienne, en compagnie de ses trois meilleurs amis. Alors que chacun vogue à ses activités, Haviland se rend dans la plus grand salle d’armes de Paris pour se mesurer aux meilleurs escrimeurs. Il ne se doutait pas qu’il tomberait sur la plus fine lame de la capitale, le mystérieux Antoine Léodegrance. Mais pourquoi ne montre-t-il donc jamais son visage et ne communique qu’avec le maître d’armes ? Et puis, pourra-t-il résister aux charmes de sa soeur, Alyssandra ?
Dès les premières lignes, je n’ai pu m’empêcher de penser :
– un jeune homme qui fait un dernier voyage entre copains avant de se faire passer la corde au cou; des personnalités diverses qui nous prévoient des situations cocasses… Est-ce “Very Bad Trip” au XIXème siècle ?
Blague à part, je pensais déjà aux scènes farfelues. Malheureusement, il y’ aura très, très peu. Les amis d’Haviland sont complètement mis de côté pour simplement apparaître tous les 40/50 pages. Je trouve cela dommage. Une esquisse plus précise de leurs personnalités aurait été bien venue, car les tomes suivants se porteront sur eux.
Ce reproche peut aussi s’étendre aux autres seconds personnages. Le frère d’Alyssandra qui est un point central de l’histoire, est lui aussi mis de côté. Il n’apparaît qu’à certains moments pour faire avancer le récit. Même une femme qui aurait pu être une rivale pour notre héroïne se présente seulement une fois pour aiguiser sa jalousie. Bref, le roman se concentre que sur Alyssandre et Haviland et un autre personnage, assez caricatural, pour apporter une certaine intrigue.
Pour ce qui est de la romance, elle arrive très (trop ?) vite. On a l’impression qu’au bout de peu de dialogues, les deux protagonistes s’enlacent et s’embrassent parce que l’attirance est trop forte. Et c’est pareil pour leurs attitudes à l’extérieur un peu incohérentes : ils passent par divers stratagèmes pour se rencontrer avec discrétion, mais ils ont un petit flirt assez poussé dans un jardin en pleine journée. J’ai un peu de mal à saisir.
Déçue par certains points du roman, j’ai tout de même apprécié le personnage d’Alyssandra. En se cachant derrière l’image d’Antoine, elle prouve sa grande dextérité à l’épée, sans avoir perdue une seule fois face à un homme. Personnage protectrice envers son frère, pilier essentiel de la réputation de la salle d’arme, parfois impulsive et un petit côté “Badass”, Alyssandra est une jeune femme qui brise les carcans de la société du XIXème. Haviland est lui aussi intéressant: sincère, tendre et protecteur, il sera prêt à tout pour Alyssandra. Tous deux, pris par les responsabilités, verront dans leur amour la plus belle échappatoire – une bouffée de liberté. Et je noterai, pour terminer, qu’il était bien vu de la part de l’auteur de présenter quelques étapes de leur relation comme un duel à l’escrime (discipline fort bien décrite au sein du roman.)
Pour conclure, la plume de l’auteure est agréable et le roman se lit très vite. Mais les incohérences, des personnages qui auraient mérité plus d’approfondissements et une romance bien trop rapide, me laisse sur une impression mitigée.
⭐ La rose et le fer de Bronwyn Scott
Nombre de pages : 309 pagesÉditeur : HarlequinDate de sortie : 1 août 2016Collection : Les historiquesLangue : FrançaisISBN-10 : 2280347679ISBN-13 :978-2280347679Prix Éditeur : 6,95 euros Disponible sur Liseuse : Oui Son résumé :
Paris, 1835
Impossible. Ce séduisant Anglais vient-il vraiment de battre l’un des meilleurs escrimeurs de Paris ? Alyssandra est impressionnée, et quelque peu troublée. Pourtant, elle peut le mettre en échec, elle en est certaine : aucun homme ne peut la battre au fer ! Et aucun n’a conscience d’être mené par une femme, car pour tout le monde elle s’appelle Antoine Leodegrance. Depuis l’accident qui a rendu son frère incapable de manier l’épée, elle se fait passer pour lui et dirige la Salle d’Armes familiale, protégée des regards par son masque d’escrime. Confiante, elle n’hésite pas à prendre pour élèves des gentlemen dont la carrure devrait la faire frémir et n’a aucun mal à réprimer sa féminité. Du moins, jusqu’à ce jour…
Mon avis :
Une romance dans le Paris du XIXème siècle, avec pour thème de fond une discipline sportive que j’apprécie particulièrement… Ce roman et moi étions-nous destinés à nous rencontrer ? Eh bien…
Haviland North va vivre durant son voyage ses “derniers instants de liberté”, sans la contrainte de son titre et d’un futur mariage arrangé. Cette escapade va avoir lieu dans la capitale parisienne, en compagnie de ses trois meilleurs amis. Alors que chacun vogue à ses activités, Haviland se rend dans la plus grand salle d’armes de Paris pour se mesurer aux meilleurs escrimeurs. Il ne se doutait pas qu’il tomberait sur la plus fine lame de la capitale, le mystérieux Antoine Léodegrance. Mais pourquoi ne montre-t-il donc jamais son visage et ne communique qu’avec le maître d’armes ? Et puis, pourra-t-il résister aux charmes de sa soeur, Alyssandra ?
Dès les premières lignes, je n’ai pu m’empêcher de penser :
– un jeune homme qui fait un dernier voyage entre copains avant de se faire passer la corde au cou; des personnalités diverses qui nous prévoient des situations cocasses… Est-ce “Very Bad Trip” au XIXème siècle ?
Blague à part, je pensais déjà aux scènes farfelues. Malheureusement, il y’ aura très, très peu. Les amis d’Haviland sont complètement mis de côté pour simplement apparaître tous les 40/50 pages. Je trouve cela dommage. Une esquisse plus précise de leurs personnalités aurait été bien venue, car les tomes suivants se porteront sur eux.
Ce reproche peut aussi s’étendre aux autres seconds personnages. Le frère d’Alyssandra qui est un point central de l’histoire, est lui aussi mis de côté. Il n’apparaît qu’à certains moments pour faire avancer le récit. Même une femme qui aurait pu être une rivale pour notre héroïne se présente seulement une fois pour aiguiser sa jalousie. Bref, le roman se concentre que sur Alyssandre et Haviland et un autre personnage, assez caricatural, pour apporter une certaine intrigue.
Pour ce qui est de la romance, elle arrive très (trop ?) vite. On a l’impression qu’au bout de peu de dialogues, les deux protagonistes s’enlacent et s’embrassent parce que l’attirance est trop forte. Et c’est pareil pour leurs attitudes à l’extérieur un peu incohérentes : ils passent par divers stratagèmes pour se rencontrer avec discrétion, mais ils ont un petit flirt assez poussé dans un jardin en pleine journée. J’ai un peu de mal à saisir.
Déçue par certains points du roman, j’ai tout de même apprécié le personnage d’Alyssandra. En se cachant derrière l’image d’Antoine, elle prouve sa grande dextérité à l’épée, sans avoir perdue une seule fois face à un homme. Personnage protectrice envers son frère, pilier essentiel de la réputation de la salle d’arme, parfois impulsive et un petit côté “Badass”, Alyssandra est une jeune femme qui brise les carcans de la société du XIXème. Haviland est lui aussi intéressant: sincère, tendre et protecteur, il sera prêt à tout pour Alyssandra. Tous deux, pris par les responsabilités, verront dans leur amour la plus belle échappatoire – une bouffée de liberté. Et je noterai, pour terminer, qu’il était bien vu de la part de l’auteur de présenter quelques étapes de leur relation comme un duel à l’escrime (discipline fort bien décrite au sein du roman.)