La jeune femme dont les nom et prénom avait été repris pour constituer le nom de domaine d'un site destiné à lui nuire a obtenu 8 000 € de dommages-intérêts en réparation de l'usurpation de son identité numérique, en plus des 3 000 € au titre des frais engagés pour la procédure.
Dans son ordonnance de référé du 12 août 2016, le TGI de Paris explique que " la mise en ligne du site " www.... .fr ", (...) est constitutive du délit défini à l'article 226-4-1 du code pénal, en ce que ce site - créé sous les noms et prénom de Madame Y. et exploitant différents clichés qui la représentent pour illustrer, en les détournant de leur contexte de fixation, une mise en scène infamante de sa personnalité et de celle de son père - a pour objet, à l'évidence, de nuire à la requérante en salissant sa réputation sur internet et en exploitant la calomnie ainsi jetée publiquement sur elle pour satisfaire la vindicte de Monsieur Z. contre son père. ".
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