Paris ouvre deux campements d’accueil pour réfugiés

Publié le 08 septembre 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) "C'est une responsabilité humanitaire de la ville. Il faut inventer de nouveaux dispositifs d'accueil pour remédier à la situation de saturation actuelle", a affirmé Anne Hidalgo qui détaillait son projet "Camp de réfugiés". Deux camps vont donc voir le jour d’ici la fin 2016: le premier dans le nord de Paris et le second à Ivry-sur-Seine.

La structure installée dans la capitale se situera dans le XVIIIe arrondissement proche de la Porte de la Chapelle et devrait ouvrir mi-octobre 2016. Destinée aux hommes seuls, elle offrira 600 lits. L’artiste JR, célèbre pour ses photographies exposées librement sur les murs, sera en charge d’embellir la zone. Ce centre sera également géré par une centaine d’employés Emmaüs Solidarités.

La seconde structure basée à Ivry-sur-Seine, en proche banlieue, ouvrira ses portes dans la continuité du premier site et sera dédié à un "public fragile": femmes seules, enfants ou famille. 350 places seront disponibles. Inspiré par le camp humanitaire de Grande-Synthe, ceux de Paris seront temporaires, précise Anne Hidalgo. Le camp installé dans le nord-parisien devrait ainsi être ouvert pour 18 mois au maximum. Les deux centres d'hébergement sont construits à partir de modules amovibles et transportables, a confirmé Julien Beller, l'architecte qui a travaillé sur le site de La Chapelle. Ils pourront donc être déplacés en cas de besoin.

Des camps temporaires pour accompagner les réfugiés mais non les accueillir à long terme. La solution est légère mais elle a le mérite d’être réalisée tandis que les voix de l’opposition crient déjà à un projet d’incitation à l’immigration : une critique facile sans proposition concrète. Espérons que ces centres d’accueil permettent d’offrir un réel tremplin à ses passagers, dans une période où de nombreux camps de réfugiés se font aussi démanteler, principalement en région parisienne.