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Les sondages qui se suivent confirment des acquis techniques classiques dans "l'évolution" de l'opinion qui peut se figer dans l'attente d'un évènement clef redistribuant la donne. C'est l'étape actuellement traversée par le Chef de l'Etat.
Selon la dernière enquête CSA, Nicolas Sarkozy recueille 33 % d'opinions positives sur l'action conduite. C'est bas et stable.
L'opposition n'est pas mieux lotie puisque 61 % de l'opinion considère que le PS va "dans le mauvais sens".
Depuis plusieurs mois déjà, l'opinion est figée sur trois constantes :
* la désapprobation de l'action présidentielle,
* la sanction moindre pour l'action du Premier Ministre,
* l'incapacité du PS à capitaliser positivement ce mécontentement.
C'est l'opinion qui tourne le dos à la classe politique dans son ensemble.
Il faut attendre des temps forts pour redistribuer la donne. La tentative de reconquête de l'opinion ces dernières semaines par une nouvelle communication présidentielle n'appartient pas à cette catégorie là.