Anjem est fils de courtier d'origine pakistanaise. Bien que né à Kent en Angleterre, il reste extrêmement fidèle à ses origines et vit musulman jusqu'au bout des dents.
Après les attentats de Londres à l'été 2005. Anjem est intoxiqué. Il contracte le cancer. Il n'a que 38 ans. Démuni, il tente de donner le cancer aux autres de la même manière que l'on donnerait la "tag". Il quitte la Grande-Bretagne et fonde un mouvement de cancéreux. Il tente de contaminer le temps des fêtes, sans succès. Il tente de s'en prendre à la sexualité des autres, fort probablement intimidé ou sous développé par rapport à sa propre sexualité, lui-même (C'est toujours le cas).
Rien ne va pour Anjem. Il propose très sérieusement de faire remplacer le Palais de Buckingham pour en faire un centre d'aide pour les cancéreux. Cette forme de cancer est sournoise. Elle se glisse en vous en vous attaquant au cerveau lentement et longtemps avant de se déclarer vivement. C'est une atteinte subtile qui mène à la destruction massive de cellules mentales.
Elle sème l'obsession.
Ce cancer peut vous habiter longtemps. Il ne vous tue pas aussi vite qu'il ne vous intoxique. Les effets de la pollution interne sont si intenses que vous vous sentez forcé d'extirper de votre être ce mal atroce. Vous en parler, vous réunissez des gens autour de vous afin de vous libérer de la souffrance. Ayant perdu une large part de conscience, vous répandez la souffrance sans complètement vous en rendre compte.
Vous polluez les gens et la planète.
Jusqu'à ce qu'on vous découvre et qu'on vous freine. Vous êtes à la nature ce que le sac de plastique est à la montagne de déchets.
Anjem a été arrêté et condamné à 5 ans et demi de prison. Pour sympathies assassines.
Les gens contagieux doivent être isolés.
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Hamza a essayé de lancer une école à Anjou. La ville a refusé sa demande. Hamza est aussi malade. Atteint du même cancer, Un cancer qui contamine le globe terrestre en entier.
Ce qui est perçu comme vices occidentaux, incluant la liberté des femmes et la liberté sexuelle. sont de piètres excuses pour justifier l'extrême violence qui sont créées par ce cancer. Le cancer d'Hamza (et d'Anjem) rend jaloux. La jalousie est la racine du mal. Ce cancer fait perdre la tête. Complètement.
Hamza a pêté les plombs quand on lui a refusé son école. Pour cause de déséquilibre mental. On ne pouvait garantir la sécurité des environs avec un homme comme lui dans le secteur d'Anjou.
Hamza a donc loué des gymnases de CEGEP où il a maquillé des séances de sport par des laboratoires de poudre à extermination. Parce que voilà, dans ce cancer il y a ça. Il y a ce sentiment d'injustice qui se développe chez la personne atteinte. "pourquoi, moi?", "Pourquoi pas les autres?" Nécessairement un large complexe d'infériorité s'impose et un lourd sentiment d'injustice se glisse en vous comme la rouille sur une voiture. Puisque vous vous détruisez par en dedans, sur une période longue et indéterminée, vous vous sentez obligé de détruire tout ce qu'il y a autour. Par jalousie. Par haine. Par désoeuvrement.
La jalousie est une maladie aussi grave que le cancer. Mais soignable. Gérable. Dosable.
Le cancer est un fusil. Il tue. Souhaitons y trouver un remède un jour. Vraiment.
Hamza s'est fait coincer avec la poudrière qu'il marmitait en secret dans le gymnase. Puis, il a fait une rechute.
La maladie ne prend jamais congé.
Il a transporté son verbe dans la nature. Dans les parcs. Comme les philosophes il y a 3000 ans.
Il parle de sa maladie, qu'il souhaiterait universelle. Il sympathise avec le désordre. Mental principalement. Il intoxique la jeunesse. Il est condamné et tente de s'accrocher à quelque chose. De chaotique au possible.
Comme un enfant tombant de sa chaise s'accrocherait à la nappe, faisant du même coup tomber tout ce qui s'y trouvait dessus, en l'entraînant dans sa chute.
Hamza est un enfant mourant.
Ça, c'est toujours triste.
Un jour on soignera ce cancer vicieux.
Il le faudra.
Quand le péjoratif viendra colorer entièrement le mot religieux.