vraie rivière et tournaient
carrousels, bons enfants
peut-être imaginaires.
Mais les étés flambaient,
les fraises étaient rouges.
Avant, c’était
demeurer muet
près de son père qui criait.
Hautes orties
ôtez-vous du chemin.
Je dors en moi.
***
Jacques Izoard (Liège, Belgique 1936-2008) – Dormir sept ans (2001)